Raouraoua boude Zaher Le président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua, a boudé son homologue égyptien, Zaher Hassan. Mohamed Raouraoua a refusé de toucher la main à Zaher lors de la cérémonie organisée sous les auspices du président soudanais, Omar El Béchir. Une rencontre que le chef d'Etat soudanais a voulu celle de la réconciliation et de l'apaisement de la tension. Mais décidément, le président de la FAF ne reconnaît plus son homologue égyptien qui a une grande responsabilité dans ce qui s'est passé au Caire où la délégation des Verts et leurs supporters ont vécu l'enfer. La responsabilité des instances égyptiennes est d'autant plus grande dans le sens où elles ne sont pas intervenues pour calmer les esprits. Jour férié Les autorités de la capitale soudanaise ont pris la décision de décréter une journée chômée pour tous les fonctionnaires à l'occasion du match Algérie-Egypte afin de pouvoir maîtriser la situation. C'est dans cette perspective que les travailleurs de la fonction publique ont bénéficié d'une journée de repos. Idem pour les étudiants qui ont abandonné leurs campus. Dispositif de sécurité renforcé Si les éléments de la sécurité et de la police soudanaise se faisaient discrets il y a deux jours, ce n'était pas le cas, hier. Nous avons, en effet, constaté un renfort dans le dispositif de sécurité mis en place. Ce qui s'explique incontestablement par l'arrivée en masse des supporters des deux sélections. A mesure que l'heure du match approche, les agents de l'ordre sont fortement sollicités, notamment avec la multiplication des regroupements des supporters. Le dispositif a été davantage renforcé dans les alentours du stade ou s'est jouée la rencontre. Satisfaction soudanaise Les autorités politiques soudanaises n'ont pas manqué d'exprimer leur fierté suite au déroulement du match sur leur sol. Pour les responsables soudanais, comme pour les médias locaux, «cela prouve que le Soudan est un pays qui se porte bien et qui est capable d'abriter de grands événements sportifs à l'image de celui d'hier entre l'Algérie et l'Egypte».