Résumé de la 3e partie n Deux coépouses mettent au monde deux garçons qui se ressemblent comme deux gouttes d'eau. Les deux enfants reçoivent le même prénom : Ali. Ali et Ali sont maintenant des adolescents. Ils se ressemblent toujours et vont toujours ensemble. Cependant, l'une des deux mères tombe malade et meurt. Les deux garçons sont affectés, mais la mère qui reste, continue à s'occuper d'eux. De toute façon, elle ne sait pas qui est son fils et qui est le fils de sa coépouse. Un jour, alors qu'elle va à la fontaine, elle rencontre d'autres femmes. — comment vont tes deux fils ? lui demande-t-on. — ils se portent comme des charmes, ils passent leur temps à chasser ! Une femme dit : — au fait, un seul de ces garçons est ton fils ? — oui, dit la mère. — mais tu les traites comme tes fils ! — je ne peux faire autrement ! Settout, la vieille mégère, lui dit. — si tu parvenais à reconnaître ton fils, tu te comporterais différemment ? — c'est certain, on ne traite pas son fils comme le fils de sa coépouse ! Settout lui fait une proposition. — si tu me donnes tant et tant, je te montrerai comment reconnaître ton fils ! — j'accepte, dit la mère ! Settout lui dit. — ce soir, quand ils reviendront de la chasse, prends une poule égorge-la, prends son sang et ses viscères et répands-les sur ton cou. Puis crie : «venez vite, le bœuf m'a écornée, je meurs ! Venez !» Celui des deux qui arrivera le premier sera ton fils : car il a le même sang que toi, il ne voudra pas que tu meures ! — que dois-je faire alors ? — prépare une aiguille et perce-lui vite l'oreille. Ainsi tu le reconnaîtras ! Elle donne à Settout son salaire, puis elle rentre. Elle attend que ses fils rentrent de la chasse, puis elle va égorger une poule, s'enduit de sang et répand les viscères sur son cou. — ah, crie-t-elle. Les deux jeunes hommes se retournent. Ils aperçoivent la mère qui avance en titubant. — a moi ! Les deux garçons aperçoivent son cou ensanglanté. — le bœuf m'a écornée, je meurs ! L'un des garçons se précipite, tandis que l'autre reste en arrière. — mère ! — alors la femme lui perce aussitôt l'oreille et lui dit. — c'est toi mon vrai fils ! Elle dit à l'autre. — et toi, tu es le fils de ma coépouse ! (à suivre...)