Résumé de la 4e partie n Pour reconnaître son fils qui ressemble parfaitement au fils de sa coépouse décédée, une femme use d'un subterfuge. Depuis que la mère a reconnu son fils et qu'elle lui a percé l'oreille, elle se comporte différemment avec les deux garçons. Autrefois, ils mangeaient ensemble, dans la même écuelle. Maintenant, ils ont des assiettes séparées. — mon frère, dit Ali, je n'ai eu qu'un méchant brouet d'orge ! Son frère, Ali, lui, regarde son assiette. — et moi, du couscous de blé… Il avale une cuiller et tend l'assiette à son frère. — mange ! — ta mère ne voudra pas ! — mange, je te dis ! Il mange. Une autre fois, Ali reçoit de la galette d'orge et un oignon. Son frère, Ali, lui, a de la galette de blé et des œufs à la coque. — partageons, mon frère ! Ils partagent le repas. La mère finit par se rendre compte que les deux frères partageaient le meilleur repas. — pourquoi fais-tu cela ? reproche-t-elle à son fils. — je ne peux laisser mon frère manger ce que tu lui sers ! — tu es mon fils, tu dois avoir les meilleurs morceaux ! — et lui, il est mon frère, je ne peux le laisser manger les plus mauvais morceaux que tu lui donnes ! Or, Ali, le fils de la coépouse, a entendu la conversion. Le lendemain, il prépare son cheval, son faucon et son lévrier. Son frère, lui aussi, a préparé son cheval, son faucon et son lévrier. — allons chasser, mon frère ! Ali secoue la tête. — je ne vais pas à la chasse ! — mais tu as préparé ton cheval, ton faucon et ton lévrier… Ali dit tristement. — je m'en vais loin d'ici ! Ali s'alarme. — quoi, tu me quittes ! — nous ne pouvons plus être ensemble ! Ali insiste. — explique-moi ce qui se passe ! — tu veux vraiment le savoir ? — oui ! — Eh bien, j'ai écouté ce que ta mère t'a dit. Elle ne veut pas être ma mère et je ne veux pas être son souffre-douleur, alors je m'en vais tenter ma chance ailleurs ! Ali a beau supplier son frère de rester, il refuse. Celui-ci lui dit. — nous avons planté, dans notre jeunesse, deux figuiers. Si tu vois le mien verdir, c'est que je suis bien portant, si tu le vois dépérir, c'est que je suis en danger. Alors viens à mon secours ! (à suivre...)