Parmi les offrandes animales, déposées dans les tombes préhistoriques, on a retrouvé une abondance d'os d'animaux, surtout domestiques, le seul animal sauvage abondant est la gazelle. Mais on a aussi retrouvé des os de renard, d'hyène et de sanglier, notamment des défenses qui auraient servi, non pas d'offrande alimentaire, mais plutôt de parure. L'animal le plus représenté est le bœuf. Si aujourd'hui, le mouton est l'animal le plus prisé des Maghrébins, le bœuf fournissait autrefois, et encore dans certaines régions comme la Kabylie, l'essentiel de la nourriture carnée. Les os de cheval sont également très répandus. Aucune texte de l'antiquité ne parle d'une éventuelle pratique de l'hippophagie (ou consommation de chair de cheval) chez les Berbères. En revanche, on a supposé que les guerriers étaient enterrés avec leurs chevaux. Ainsi, L. Féraud, qui a fouillé en 1863 le dolmen de Ras el-Aïn Bou Merzoug, écrit : «Au pied du squelette (humain), nous avons exhumé d'autres débris de gros ossements et des dents de cheval… maintenant nous croyons avoir devant nous la preuve matérielle que le sarcophage contenait le guerrier avec son cheval.» Mais cette hypothèse a été contestée par la suite ; la chambre funéraire étant trop exiguë pour contenir un homme et son cheval !