La 13e session tripartite entre le gouvernement, l'Ugta et le patronat aura lieu mercredi et jeudi prochains. C'est ce qu'a annoncé ce matin un communiqué de presse du Premier ministère. La question de l'augmentation du Snmg sera le principal objet de discussion entre les trois partenaires. La 13e session tripartite entre le gouvernement, l'Union générale des travailleurs algériens (Ugta) et le patronat aura lieu mercredi et jeudi à la résidence d'Etat Djenane El-Mithaq, à Alger, conformément à l'accord intervenu entre les parties participantes, a annoncé ce matin le Premier ministère dans un communiqué de presse cité par l'APS. Outre la délégation du gouvernement qui sera dirigée par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, prendront part également à cette rencontre l'Ugta, la Confédération générale des entreprises algériennes (Cgea), la Confédération algérienne du patronat (CAP), la Confédération nationale du patronat algérien (Cnpa), l'Association des femmes algériennes chefs d'entreprises (Seve), la Confédération des industriels et producteurs algériens (Cipa), l'Union des entrepreneurs publics (Unep) et une délégation des Sociétés de gestion des participations de l'Etat, a-t-on précisé de même source. Cette 13e tripartite devra se pencher sur plusieurs dossiers, dont notamment celui relatif à l'augmentation des salaires à travers la révision à la hausse du Salaire national minimum garanti (Snmg). Même si les organisations patronales ne sont pas contre le principe, elles émettent tout de même des réserves. Pour elles, il est hors de question d'accepter le relèvement du Snmg sans un engagement de la part du gouvernement à aider les entreprises privées à relancer leurs activités. Il faudra donc s'attendre à de «chauds débats». Mais tout porte à croire que le Snmg sera porté à 15 000 DA au lieu de 12 actuellement. Il y a lieu de rappeler que cette 13e session intervient suite aux engagements pris par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, lors de la campagne électorale pour la présidentielle d'avril dernier, de procéder à une nouvelle augmentation des salaires.