Plusieurs APC de la wilaya de Tizi Ouzou sont entrées, hier, dans leur deuxième jour de grève en réponse à l'appel à un arrêt de travail de trois jours (lundi mardi et mercredi) lancé par la coordination des collectivités locales, une organisation syndicale affiliée à l'UGTA. Selon des sources proches de l'administration, le premier jour de grève a connu un taux de suivi de 32%. Ce matin d'autres APC ont rejoint le mouvement et le taux sera revu à la hausse aujourd'hui, ajoute notre source. Pour leur part les initiateurs de l'action avancent un taux de suivi de 100%. C'est le cas par exemple de l'APC de Tizi Ouzou qui est paralysée depuis hier. Quant aux raisons de cette montée au créneau qui est la deuxième du genre après la journée de protestation observée le 05 novembre passé, la coordination des collectivités locales demande l'amélioration des conditions socioprofessionnelles des travailleurs des collectivités locales, un secteur qui «demeure le parent pauvre de la Fonction publique «. En effet, dans une déclaration rendue publique ledit syndicat estime que «les salaires des fonctionnaires ne couvrent que les dix premiers jours du mois en besoins fondamentaux et avec la dégradation du pouvoir d'achat conjugué à l'inflation les «ménages sont au bord de l'asphyxie». Aussi demande-t-il «la réparation de ce préjudice» par l'abrogation de l'article 87 bis de la loi 90/11, l'adoption du statut particulier et son application dans les meilleurs délais, la promulgation d'un régime indemnitaire à la hauteur de la perte du pouvoir d'achat et la titularisation des vacataires et contractuels. La coordination des collectivités locales qui est déterminée à maintenir la pression jusqu'à la satisfaction de ses revendications, menace de recourir à d'autres actions…