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Histoires vraies
Le bandit bien-aimé (3e partie)
Publié dans Info Soir le 23 - 12 - 2009

Résumé de la 2e partie n Mandrin reprend sans réussite l'entreprise paternelle. Il se lance donc dans des actions punitives qui font de lui un hors-la-loi...
Pendant quelque temps, il reste dans les environs, ne cessant de «piller et saccager», selon le châtelain du pays, mais il va vite se produire quelque chose de pire encore... L'événement est lié à un autre abus de l'Ancien Régime, la levée de la milice, c'est-à-dire l'enrôlement dans l'armée. Pour le paysan, c'est une véritable calamité. Normalement, pour les malheureux tirés au sort le service est de dix ans... mais ils ne reviennent pratiquement jamais. Aussi, beaucoup préfèrent s'enfuir.
C'est le cas d'un certain Brissaud, qui a quitté en toute hâte la maison familiale. Ainsi que cela se pratique souvent dans les campagnes, un nommé Roux se met à sa poursuite avec des amis, espérant être exempté de service en échange de sa capture. Brissaud se réfugie auprès de Mandrin et de ses amis. La rencontre avec le groupe des poursuivants a lieu au village voisin de Mas-des-Serves. Mandrin l'emporte... mais à quel prix ! Roux et l'un de ses frères qui l'accompagnait sont tués. Il est désormais criminel.
La justice ne tarde pas à sévir. Le tribunal de Grenoble le condamne par contumace à la roue, comme auteur principal du crime. Le même jour, Brissaud, qui a été rattrapé presque tout de suite, et Pierre Mandrin, qui a fini par se faire prendre, sont pendus tous les deux sur la grand-place de la ville. Pour Louis, il n'y a plus qu'une solution : devenir contrebandier. S'il reste au pays, il risque à tout moment d'être arrêté. Au sein d'une bande, il sera plus en sécurité.
Or, une bande, il y en a une qui opère régulièrement dans la région : celle de Bélisart. Mandrin en a entendu parler depuis qu'il était tout petit. Ayant ses bases en Savoie et en Suisse, cette bande vend surtout du tabac et des étoffes appelées «indiennes», dont raffolent les élégantes. Ce sont des toiles de coton peintes de motifs représentant le plus souvent des feuillages. A l'origine, elles étaient fabriquées en Inde mais depuis quelque temps elles sont produites en Europe et sont frappées de droits prohibitifs.
La bande de Bélisart a réalisé récemment un coup de main particulièrement hardi en délivrant un de ses membres prisonnier à Pont-de-Beauvoisin, dans la maison même du directeur de la Ferme. Mandrin se dit qu'avec de tels hommes, il sera en bonne compagnie.
D'ailleurs, il a beaucoup réfléchi à la pratique de la contrebande et il a des idées à proposer...
Une nuit, il franchit la rive du Guiers et se retrouve en Savoie. Il tombe presque tout de suite sur la bande de Bélisart et son autorité est telle qu'en quelques jours, il devient le chef des contrebandiers ! Bélisart, déjà âgé et fatigué, passe la main.Désormais, on ne parlera plus que de la «bande à Mandrin».
La bande à Mandrin n'a rien à voir avec celle de Bélisart ni avec aucune de celles qui l'ont précédée. Le jeune homme la réorganise entièrement en quelques semaines, selon des principes inédits. Il a l'idée de génie de calquer son organisation sur celle de l'armée. Il instaure une hiérarchie et une discipline militaires. Ses hommes sont payés de la même manière que les soldats : 10 louis d'or à l'engagement, 6 livres par jour durant les campagnes, 30 sous «en temps de paix» plus une part sur les «bénéfices». Ils portent tous un uniforme rouge et gris.
Mandrin renvoie sans plus attendre dans leur foyer les bandits et les assassins et, pour les remplacer, il recrute de préférence des déserteurs, lesquels ont une expérience et un entraînement militaires. Avec les bénéfices, il achète un armement redoutable. (à suivre...)


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