Position n Le président de la RASD a réaffirmé, hier, la disponibilité de son pays à coopérer avec le secrétaire général de l'ONU pour l'organisation d'un référendum d'autodétermination du peuple sahraoui. «Le Sahara occidental n'est pas marocain, n'a jamais été marocain et ne sera jamais marocain», a déclaré le président de la République arabe sahraouie démocratique, Mohamed Abdelaziz dans un discours prononcé à l'occasion de la visite de Abdelaziz Ziari dans les camps de réfugiés sahraouis. Par ailleurs, il a souligné que le Front Polisario et le gouvernement de la RASD «renouvellent leur disponibilité à coopérer ''pleinement'' avec le secrétaire général de l'Organisation des Nations unies et son envoyé personnel pour l'organisation d'un référendum d'autodétermination du peuple sahraoui». «Il est grand temps que la communauté internationale assume totalement ses responsabilités en imposant toutes les sanctions contre le gouvernement marocain afin que ce dernier se conforme aux exigences de la légalité internationale», a martelé M. Abdelaziz. Il a condamné avec vigueur les «tentatives visant à redorer le blason du Maroc au moment où son gouvernement se rend coupable des plus odieuses violations des droits de l'homme, du droit international et du droit humanitaire». M. Abdelaziz a souligné la nécessité d'«imposer le respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales dans les territoires sahraouis occupés et d'y créer un mécanisme des Nations unies à même d'assurer leur protection et leur contrôle», appelant à «l'arrêt immédiat de l'escalade dangereuse des violations des droits humains contre les citoyens sahraouis, les étudiants et les militants des droits des droits de l'homme dans les territoires occupés du Sahara occidental». Il faut également, a-t-il ajouté, «arrêter le pillage systématique des richesses naturelles du pays par l'Etat marocain, lever l'assignation à domicile de la militante et activiste des droits humains, Aminatou Haïdar et libérer les sept activistes des droits de l'homme».Il s'agit aussi de «s'abstenir de conclure tout accord, de quelque nature, avec le royaume marocain, touchant le Sahara occidental, car ce territoire n'en fait pas par- tie», a-t-il mis en garde. Dans cette optique, le président sahraoui a averti l'Union européenne de «geler le processus d'octroi de statut avancé au Maroc tant qu'il enfreint les principes fondamentaux conditionnant de tels accords, et tant qu'il viole les idéaux et valeurs qui ont fondé les principes mêmes de l'UE». M. Abdelaziz s'est félicité de la visite de la délégation parlementaire algérienne au Sahara occidental qui, a-t-il soutenu, traduit les plus nobles positions de soutien au droit et à la justice.