Constats n L'homme du couloir gauche des Verts refuse que l'on accuse l'Algérie d'avoir arrangé le match face à l'Angola. Pour lui, sa concentration va au prochain match face à la Côte d'ivoire. InfoSoir : Après un début catastrophique, l'équipe s'est ressaisie et s'est qualifiée en quarts de finale. Comment expliquez-vous cela ? N. Belhadj : Nous étions dos au mur, donc, il fallait à tout prix réagir pour montrer à tout le monde que notre défaite face au Malawi n'était qu'un simple accident de parcours. Nous nous sommes donné le mot de battre le Mali. Nous l'avons fait, ensuite nous avons réalisé une excellente première période face à l'Angola, prouvant ainsi que le niveau de l'équipe n'est pas celui que nous avons montré lors de notre premier match. Pourtant l'état d'esprit qui régnait au sein du groupe après le match du Malawi n'était pas au beau fixe… Pas du tout. Nous étions très déçus après la lourde défaite, mais nous devions nous remobiliser. Le premier match nous a fait mal sur tous les plans. Outre l'ampleur du score, nous avons souffert de la chaleur et de l'humidité ce jour-là. Il n'y a que l'Algérie qui a joué à 14h 45. Je ne suis pas en train de justifier la déroute, mais croyez-moi, ce n'était guère évident de jouer dans les conditions qui sévissaient ce jour-là. Maintenant, nous avons répondu présents et nous sommes très heureux d'être qualifiés au prochain tour. Le dernier match face à l'Angola a provoqué une grosse polémique dans le camp malien. Qu'avez-vous à dire à ce sujet ? Je n'ai rien à dire sauf que je peux vous assurer que notre équipe s'est qualifiée sur le terrain. Je peux comprendre la déception des Maliens, mais ce qui m'échappe c'est cet acharnement sur nous. Il n'y a eu aucun compromis entre nous et l'Angola et la seule chose qui nous a unis dans ce match, c'est qu'un nul nous suffisait pour aller en quarts de finale. Donc, cela ne sert à rien de polémiquer. L'Algérie a gagné son billet sur le terrain, pas ailleurs. Je pense qu'il est maladroit de parler d'un quelconque arrangement entre les deux équipes. Vous allez affronter la Côté d'Ivoire en quarts de finale. Votre avis ? Je n'ai aucune préférence. Que ce soit la Côte d'Ivoire, le Ghana ou le Burkina Faso, toutes ces formations sont très solides. Maintenant que nous savons que nous allons affronter la Côte d'Ivoire, nous allons nous préparer en fonction de notre adversaire. Il s'agit d'un Mondialiste avec des joueurs de très haut niveau, mais ce n'est pas pour cette raison que nous allons baisser les bras. Croyez-moi, le groupe est très motivé et nous sommes décidés à faire le maximum pour être présents dans ce match. Il faut savoir aussi qu'aucune équipe ne nous effraie. Ne pensez-vous que six jours peuvent paraître longs pour aborder cette rencontre ? Non pas du tout. Si nous sommes ici c'est pour un but bien précis : participer à cette Coupe d'Afrique des nations, donc, il faut rester mobilisés tout au long de notre séjour. Nous aurons le temps nécessaire pour préparer la rencontre et bien nous installer dans notre nouvel environnement. Les équipes qui ont évolué dans le groupe B se sont plaintes de la pelouse du stade de Cabinda. Ne pensez-vous pas que cela constituera un handicap pour votre équipe qui pose le ballon par terre ? Non du moment qu'elle ne sera pas pire que celle de Luanda. Nous allons faire avec, comme nous l'avons fait avec la pelouse de Luanda. Nous avons une semaine pour nous préparer sérieusement à cette rencontre, donc, je pense que l'équipe sera certainement prête pour relever un nouveau défi.