Résumé de la 140e partie n Stevenson s'est présenté à la famille de Imad qui l'accueille. Le père du jeune garçon lui raconte son histoire. Stevenson est impressionné par le récit. — ce récit ne vous a-t-il pas frappé ? — j'avoue, qu'au départ, je n'étais pas intéressé, puis les détails s'amoncelant, je me suis mis à demander des détails à mon fils. — Etes-vous allé à Khriby ? — Oui, dit l'homme, en décembre 1963. — Avez-vous confirmé le récit de Imad. — J'ai cherché une famille du nom de Bouhmazi, mais personne ne la connaissait. L'homme ajoute aussitôt. — Mais j'avoue que je n'ai pas poussé loin mes investigations. — Eh bien, dit Stevenson, nous allons effectuer des recherches, puis nous nous rendrons à Khriby. Stevenson envoie son guide à Khriby. Le père du jeune garçon a raison de dire qu'il n'a pas poussé loin ses investigations, quand il s'est rendu à Khriby où Imad aurait vécu : une famille, les Bouhmazi, y a effectivement habité et, bien que beaucoup de ses membres aient quitté la région, certains y résident encore. Le guide a pu les rencontrer et même s'entretenir avec certains d'entre eux. Stevenson est satisfait. Alors, cette famille existe ! Le père de Imad n'est pas étonné. — je savais que Imad ne mentait pas ! Le psychiatre sourit. — que pensez-vous si je vous proposais de vous rendre à Khriby ? — j'accepte. Stevenson propose aussi d'emmener l'enfant. — c'est logique, dit le père, il nous guidera dans notre enquête. — alors, dites-lui que nous l'emmenons ! On fait venir le jeune garçon et on lui annonce le voyage à Khriby. Le jeune garçon se met aussitôt à battre des mains. — Nous allons à Khriby ! Nous allons à Khriby, ne cesse-t-il de répéter. — Tu connais bien Khriby ? lui demande Stevenson. — Oui, dit le jeune garçon, j'y ai vécu autrefois ! — et tu es content d'y retourner ? — oh, oui ! — je peux savoir pourquoi ? — je vais retrouver les lieux où j'ai passé ma vie ! Le père rectifie aussitôt : — Il n'est jamais allé à Khriby. — Je connais bien Khriby, insiste Imad. (à suivre...)