n Très entouré lors de la journée scientifique relative au cancer du sein, organisée jeudiau CHU Frantz Fanon à Blida, le Dr Chakali, chef du service psychiatrie au CHU de Blida, a bien voulu entretenir InfoSoir de l'importance du suivi psychologique. «Nous sommes devant un phénomène qui ne cesse de prendre de l'ampleur mais dont nous pouvons cerner certains côtés qui ont également leurs importances et qui sont aussi efficaces.» Pour le Dr Chakali, l'apport psychologique est très important lorsqu'il s'agit des mamans. «Une mère demeure sensible à son corps et ses enfants doivent être aidés dans tous les sens du terme.» Aussi, le Dr révèle les formes de soutien psychologique propres à notre société tel que « demander de laver le linge, préparer les repas et s'enquérir de la santé de la voisine.» Les personnes atteintes du cancer du sein souffrent et leur entourage également. Le Dr Chakali rappelle que même des hommes sont atteints de ce type de cancer : «C'est rare, mais les hommes également peuvent en souffrir et nous devons penser à eux.» Chaque citoyen participe à l'aide au malade mais nombre d'entre eux le font sans s'en rendre compte, résume le Docteur. «Le confort psychologique est là et le sentiment de solidarité est réconfortant ! Cet aspect intéresse tout le monde, mais il existe des situations psychologiques spécifiques qui nécessitent des prises en charge cliniques dans le long cours en présence de spécialistes, des chocs psychologiques pour lesquels il faut l'intervention de psychiatres.» Gérer le stress résultant de cette maladie est l'affaire de tout un entourage et la femme, se sentant atteinte, éprouve alors le besoin, parfois non exprimé, d'un réconfort particulier.