Résumé de la 1re partie n Le prince Ali voulait faire boire son cheval. Il se heurte à une vieille femme acariâtre qui lui fait des reproches. Ali rentre chez lui. Qu'a voulu dire cette vieille sorcière, en lui reprochant de ne pas avoir épousé Hinda. Et puis, qui est cette Hinda ? C'est certainement une femme d'une grande beauté et d'un rang élevé, sinon la vieille ne l'aurait pas raillé ! Au palais, il est si absorbé qu'il ne peut manger. — Qu'as-tu ? lui demande son père. Pourquoi refuses-tu de manger ! — Je n'ai pas faim ! Il se lève et va s'enfermer dans sa chambre. Il ne ferme pas l'œil de la nuit. Au matin, il est si épuisé, qu'il tient à peine sur ses pieds. Son père s'alarme. — Tu es malade ? — Je me sens très las… Il retourne dans sa chambre et garde le lit toute la journée. Il ne mange rien. Son père, inquiet, fait venir des médecins. Il est examiné sous toutes les coutures. — Il n'a rien ! disent-ils unanimement. — Alors pourquoi ne se lève-t-il pas ? — Il se laisse mourir de faim ! Forcez-le à manger et il reprendra vie. Le roi fait venir les meilleurs plats mais son fils refuse d'y toucher. — Si tu ne manges pas, tu vas mourir ! — Je n'ai pas faim… Brusquement, il a une idée. — J'ai envie de manger quelque chose… un bouillon très chaud ! Le roi laisse éclater sa joie. — Je veux que ce soit une telle qui le prépare et qui me le fasse manger ! Le roi est surpris. La personne que le prince indique n'est que la vieille femme acariâtre. — Pourquoi ce souillon ? Je te ferai préparer ton bouillon par mes meilleures cuisinières : — Je veux que ce soit cette femme ! — Bon, ne t'irrite pas, je vais la faire venir ! La vieille, qui en veut au prince et qui ne veut pas qu'il guérisse, refuse de se rendre au palais, mais les soldats du roi la ramènent de force. — Tu prépareras le bouillon et tu feras manger le prince ! Elle obéit de mauvaise grâce. Elle prépare un bouillon, remplit une assiette et, en présence du roi, s'approche du prince. Elle remplit une cuiller et la lui tend. — Mange, lui dit-elle. Mais au lieu de manger, Ali saisit les mains de la vieille, les plonge dans le bouillon et les y maintient fortement. — Ah, je brûle ! hurle-t-elle — Je ne te lâcherai que quand tu m'auras dit qui est cette Loundja à laquelle je ne suis pas fiancé ! — Lâche-moi, lâche-moi ! — Dis-moi d'abord qui est cette belle femme ! — C'est la fille du roi des génies, qui habite à tel endroit ! Si tu parviens à l'épouser, elle deviendra un humain ! Il la lâche, puis la chasse. (à suivre...)