Résumé de la 2e partie n La vieille femme révèle à Ali que Hinda est la fille du roi des génies ! Le prince quitte son lit. — Maintenant je voudrais manger, mais de cet affreux bouillon préparé par cette sorcière ! Mais le roi est perplexe : pourquoi son fils a-t-il agi de la sorte ? Et puis, pourquoi s'intéresse-t-il à la fille du roi des génies. — Je voudrais que tu m'expliques ! Et il raconta ce qui s'est passé à la fontaine. Le roi s'exclame. — Tu n'as pas l'intention d'épouser la fille du roi des djinns ! — Si ! je demanderai sa main ! — C'est de la folie, le roi des djinns ne voudra certainement pas te donner sa fille ! Il te soumettra à des épreuves qui auront raison de toi ! Mais le prince secoue la tête. — Je ramènerai cette femme où je périrai ! Il va se restaurer, puis prépare son cheval, un sac de pièces d'or et prend congé de son père. — Adieu, père, donne-moi ta bénédiction ! — Va, dis le roi, comporte-toi avec courage et surtout n'oublie pas de te montrer bon et généreux, quelle que soit la situation ! Le prince embrasse son père et commence alors un voyage long et périlleux ! Il va voyager pendant plusieurs jours, allant par monts et par vaux, traversant des rivières, ne s'arrêtant aux villes et villages que pour s'approvisionner. Autrement, il préfère aller seul et dormir à la belle étoile. Un jour, alors qu'il traverse une clairière, il s'arrête devant une fourmilière. Il s'apprête à manger quand il entend quelqu'un l'appeler. — Humain, par pitié, écoute-moi ! Il regarde autour de lui, mais il n'aperçoit personne. — Est-ce que je rêve ? dit-il, à haute voix. La même voix lui répond. — Non, tu as bien entendu, regarde par terre ! Il regarde par terre et aperçoit une fourmi. C'est elle qui a parlé. — C'est extraordinaire ! dit-il. Il s'accroupit et regarde la fourmi. — Qui es-tu ? — Je suis la reine des fourmis ! — Et que me veux-tu ? — Mon peuple et moi avons faim… Peux-tu nous secourir avec un peu de nourriture. Ali se lève et jette un coup d'œil sur la fourmilière. Il y a tellement de fourmis que son repas ne pouvait leur suffire. Restez-là, je vais revenir dans un instant. Il va dans le village le plus proche, charge son cheval de sacs de grains de blé et d'orge. — Voilà ! Vous aurez suffisamment de vivres pour une année ! La fourmi le remercie et lui donne une patte de fourmi. — Si jamais, un jour, tu as besoin d'aide, jette cette patte dans le feu et nous accourrons ! (à suivre...)