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Suspense
Le chat et les pigeons (11e partie)
Publié dans Info Soir le 18 - 02 - 2010

Résumé de la 10e partie n Rien ne laisse entrevoir que bientôt désordre, confusion et meurtre vont régner en maîtres à Meadowbank…
Ça, oui, confirma Bob Rawlinson.
— Et c'était sérieux. Ils avaient l'intention de nous descendre.
—Oui, c'est ce que voulaient ces salauds, convint tristement Bob.
Ali réfléchit un instant :
— Ça ne vaudrait pas la peine de retenter le coup ?
— Cette fois, nous pourrions avoir moins de chance. A la vérité, Ali, nous avons trop laissé traîner les choses. Vous auriez dû partir, il y a quinze jours. Je vous l'avais dit.
— Je n'aime pas ficher le camp, déclara le souverain de Ramat.
— Je vous comprends. Mais souvenez-vous de ce que disait Shakespeare, ou je ne sais quel poète, à propos de ceux qui prennent la fuite pour mieux repartir au combat.
— Quand je pense, martela le jeune prince avec conviction, à l'argent qui a été dépensé pour créer un Etat-providence. Des hôpitaux, des écoles, un service de santé...
Bob Rawlinson interrompit l'énumération:
— L'ambassade ne pourrait rien faire ?
Ali Youssouf rougit de colère :
— Trouver refuge dans votre ambassade ?... Ça, jamais. Les extrémistes la prendraient sans doute d'assaut - ils ne respecteraient pas l'immunité diplomatique. En outre, si je le faisais, ce serait réellement la fin de tout. Déjà, la principale accusation portée contre moi, c'est d'être pro-occidental.
Il soupira :
— C'est si difficile à comprendre...
Il paraissait songeur, plus jeune que ses 25 ans :
— Mon grand-père était un homme cruel, un véritable tyran. Il possédait des centaines d'esclaves et il les traitait avec brutalité. Pendant les guerres tribales, il tuait ses ennemis sans pitié, ou les exécutait dans les pires supplices. II suffisait de murmurer son nom pour que tout le monde pâlisse. Et pourtant... c'est encore une légende ! Admiré ! Respecté ! Le grand Ahmed Abdullah ! Et moi ? Qu'ai-je donc fait ? J'ai bâti des hôpitaux, des écoles, des services sociaux, des logements.., tout ce que les gens sont censés vouloir. Mais est-ce bien cela qu'ils veulent ? Ils préféreraient sans doute un règne de terreur, comme celui de mon grand-père.
— Je crois que oui, dit Bob Rawlinson. Cela peut sembler un peu injuste, mais c'est ainsi.
— Mais pourquoi, Bob ? Pourquoi ?
Bob Rawlinson soupira, se tortilla et s'efforça d'expliquer ce qu'il ressentait. II lui fallait se colleter avec son manque d'éloquence :
— Eh bien... c'était de la mise en scène... Oui, j'incline à penser que c'était cela, réellement. Il était... enfin.., une sorte de dramaturge.
Il regardait son ami qui, à n'en pas douter, n'avait rien d'un dramaturge. Un garçon charmant et tranquille, honnête, sincère et angoissé : voilà ce qu'était Ali, et Bob l'aimait pour cela. (à suivre...)


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