Un scanner corporel a été expérimenté ce lundi à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle sur les vols en direction des Etats-Unis sur la base du volontariat. C'est la solution des ondes millimétriques qui a été choisie pour être testée ce lundi par les Aéroports de Paris (ADP). Avec les ondes millimétriques «tout est visible», a assuré un responsable à la direction générale de l'aviation civile. Avec les scanners corporels, «on distingue une silhouette, les volumes, les formes», selon un représentant de HTDS, entreprise spécialisée dans les scanners. Il est en outre tout à fait possible de faire en sorte que l'agent chargé du scanner ne voit ni entrer ni sortir la personne du sas. Toutefois, la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) estime que les scanners corporels doivent être utilisés dans des «conditions juridiques et techniques» garantissant la protection de la vie privée et de l'intimité des personnes. L'organisme recommande notamment de privilégier les technologies permettant une représentation schématique du corps des personnes, et non leur image réelle (avec floutage du visage et des parties intimes du corps) et de restreindre la visualisation des images par des personnels habilités, dans des locaux non ouverts au public.