Indonésie - USA : terrorisme l Les autorités indonésiennes ont assuré, ce lundi, que le récent démantèlement d'un réseau préparant des attentats n'allait pas «perturber» la visite du Président américain Barack Obama, attendu fin mars à Jakarta. 16 militants présumés ont été arrêtés et 3 autres tués au cours d'une vaste opération antiterroriste menée ces derniers jours sur l'île de Sumatra. «Les opérations ont été bien menées, des suspects arrêtés et des armes saisies. La visite d'Obama ne sera pas perturbée», a indiqué le chargé de l'antiterrorisme au ministère de la Sécurité. USA - Iran : armée l Le chef des forces américaines au Moyen-Orient et en Asie centrale, a averti, hier, que l'Iran était en train de se transformer en «voyoucratie», en voulant réprimer la colère populaire concernant la présidentielle contestée de 2009. «Je pense que vous avez entendu des experts dire que l'Iran est passé d'une théocratie à une ‘'voyoucratie''», a-t-il déclaré. «Et, encore une fois, c'est en raison de l'émergence de ce mouvement réformateur de citoyens qui sont scandalisés par le détournement de l'élection qui s'est déroulée l'été dernier», a-t-il ajouté. Europe : islam l L'interdiction de la burqa et du niqab ne libérerait pas les femmes opprimées mais pourrait, au contraire, aggraver leur exclusion, estime le commissaire aux droits de l'Homme du Conseil de l'Europe. Dans un «point de vue» rendu public hier, il affirme que «la burqa ne doit pas être interdite» et que «la diversité en Europe doit être protégée contre les réflexes islamophobes». L'interdiction générale du voile intégral serait «une mesure bien mal inspirée», sans doute incompatible avec la Convention européenne des droits de l'Homme, selon le commissaire suédois. Togo : présidentielle l Le principal opposant togolais Jean-Pierre Fabre a rejeté, hier, sa défaite à l'élection présidentielle face au chef de l'Etat sortant et a appelé à la «résistance» en annonçant une marche demain à Lomé. Au lendemain de l'annonce de la victoire de M. Gnassingbé avec plus de 60% des voix, le parti d'opposition Union des forces de changement de M. Fabre a riposté avec véhémence. «Je conteste les chiffres publiés car la procédure utilisée par la Commission électorale nationale indépendante est illégale», a-t-il dit, assurant avoir remporté le scrutin à un tour avec 55 à 60% des suffrages.