Rencontre n L'hôtel El-Djazaïr a abrité, hier, la Bourse de coopération algéro-allemande permettant aux entreprises allemandes de trouver des possibilités de collaboration avec les entreprises algériennes. Intervenant lors d'une conférence de presse encadrée par la Chambre algéro-allemande de commerce et d'industrie (AHK), le ministre hessois de l'Economie, des Transports et du Développement régional, Dieter Posch, a expliqué que l'objectif de sa visite dans notre pays est de s'enquérir sur le potentiel qu'offre l'Algérie en termes d'activités commerciales et d'investissements, pour identifier des partenaires algériens potentiels, considérant que «la stabilité économique fait de l'Algérie un partenaire important pour l'économie hessoise». Il rappellera que des sociétés allemandes activent en Algérie depuis de nombreuses années et que le ministère hessois de l'Economie est présent, notamment à travers des foires et Salons. Et d'ajouter : «Nous sommes conscients de l'ampleur des programmes d'investissements mis en place par le gouvernement algérien, pour l'amélioration de l'infrastructure, et qui offrent de nouvelles opportunités aux partenaires internationaux». Ceci permettra aux entreprises allemandes, et en particulier hessoises, d'investir en Algérie dans plusieurs activités économiques, là où la demande est croissante. Une commission mixte algéro-allemande a été mise en place pour une plateforme de dialogue qui peut identifier les besoins de l'Algérie en industrie, et ce, afin de faire bénéficier les deux pays d'un partenariat gagnant-gagnant dans le domaine de la technologie et dans la création d'emplois durables a, en outre, souligné, le conférencier. «Cette commission devra aussi traiter les questions relatives à la soumission des entreprises allemandes aux avis d'appels d'offres lancés par l'Algérie dans les différents domaines économiques, mais aussi de soutenir les investissements allemands en Algérie», a-t-il encore précisé. Toutefois, il notera que la Hesse a de grands projets d'infrastructures. «Nous avons des rendez-vous avec les différents ministères, entre autres, l'Environnement, les Ressources en eau et l'Industrie pour intensifier les contacts, mais aussi voir dans quelle mesure il est possible de mettre en place des projets de coopération entre les sociétés algériennes et allemandes.» Interrogé sur la problématique de la sécurité juridique, le ministre hessois s'est voulu rassurant : «Le cadre juridique ne pose plus de problèmes aux investisseurs étrangers, puisqu'il est en train de se stabiliser.» En outre, «il faudra s'assurer, une fois les contrats entre les deux partenaires signés, que toutes les conditions seront respectées».