Résumé de la 27e partie n Comme chaque matin, Ali, un pêcheur pauvre, prend la mer. Il n'a plus rien à manger à la maison, mais il espère rapporter des poissons. Ali jette son filet. — Au nom de Dieu ! Que mon filet se remplisse de poisson ! Il pense à sa femme et à ses enfants qui n'ont rien à se mettre sous la dent… Quelle aubaine si, aujourd'hui, il pêchait du poisson ! Voilà longtemps qu'on n'a pu faire un repas consistant à la maison. Comme il n'a rien mangé et que, déjà, il fournit beaucoup d'efforts, la faim le tenaille. «Si seulement, je pouvais prendre quelque chose !» Mais les heures passent et le filet reste désespérément vide : aucun frétillement n'indique que des poissons ont été pêchés ! Il se met à penser aux prises qu'il a faites…Une fois, la pêche avait été si bonne qu'on avait pu se régaler et même vendre le surplus, au marché du village. Il avait pu ainsi acheter des légumes, des fruits et même de la viande. «La viande…» Voilà longtemps qu'Ali n'en a pas mangé… Ah, il donnerait tout ce qu'il possède pour un bon morceau de viande grillée. «Peut-être que si je faisais une bonne pêche, je pourrais en vendre une partie et acheter de la viande… des tripes ou une tête de mouton !» Mais il pense aussi à acheter une chèvre, en tout cas, c'est le désir de sa femme : avec une chèvre, on aurait au moins du lait pour les enfants. Le filet, immergé dans l'eau frémit. «J'ai pris quelque chose ?» Il remonte immédiatement le filet et le palpe. «il est vide !» Ali est déçu, mais pas désespéré : il remet son filet à l'eau. Après tout, l'aube vient de se lever, il a toute la journée devant lui ! Les heures passent et le filet reste désespérément vide. Ali a si faim qu'il ne peut plus se dresser. «Mon Dieu, souffle-t-il, permets-moi de prendre un poisson ! J'ai tellement faim que je le dévorerai tout cru !» A peine a-t-il parlé que son filet s'est mis à frémir. Ali sursaute : Dieu a-t-il entendu sa prière ? A-t-il enfin pris quelque chose ? il se lève, tremblant. «ça frétille, c'est sûrement un gros poisson !» Cette idée lui redonne des forces. Il remonte le filet. Il a, en effet, pris quelque chose, puis ça frétille fortement. Le pêcheur est joyeux. — Enfin, dit-il, j'ai pris quelque chose ! Le filet est assez lourd. — Il y a au moins un bon kilo de poisson ! Mais Ali est surpris de n'apercevoir qu'un poisson. Mais quel poisson : il doit faire plusieurs kilos ! Sans perdre de temps, il se saisit d'une cognée, placée dans la barque, pour tuer le poisson et éviter qu'il ne retourne à la mer. (à suivre...)