Constat n L'objectif fixé par les pouvoir publics est d'atteindre 4500 chercheurs, et la création de 1000 laboratoires. M. Aourag estime que le nombre chercheurs « est très insuffisant au niveau des centres de recherche ». Selon lui, notre pays est loin des normes avec seulement 1500 chercheurs permanents comparativement à la France qui en a 3 500. L'écart est très important. «Il faut distinguer entre deux types de chercheurs. Nous avons 1500 chercheurs permanents et 20.000 enseignats chercheurs» a-t-il précisé. S'exprimant ce matin sur les ondes de la chaîne III de la radio nationale, M. Aourag a expliqué qu' « avoir 780 laboratoires de recherche est quelques choses de très important. Car on parle de mobilisation de chercheurs. Le nombre de laboratoires implique automatiquement le nombre de chercheurs ». Il a rappelé que l'objectif fixé par les pouvoir publics est d'atteindre 4500 chercheurs, et la création de 1000 laboratoires. D'autre part, l'intervenant a affirmé que le conseil national de la recherche scientifique « sera effectif dans les jours qui viennent ». « Nous avons transmis tous les documents, et assurons le secrétariat de ce conseil, et saisi tous les secteurs socio-économiques en leur donnant le bilan et le programme de la recherche. Nous attendons juste le feu vert de la première réunion du conseil national de la recherche scientifique et le développement technologique qui est présidé par le premier ministre. » a-t-il fait savoir. Abordant la question du statu du chercheur, M. Aourag a souligné l'importance du régime indemnitaire car il offre un cadre adéquat au chercheur pour faire ses recherches. « Tout régime indemnitaire va dans le sens d'augmenter les salaires. Nous attendons beaucoup de ce régime indemnitaire pour positionner le chercheur et l'enseignants chercheur dans un statut social qui lui permettra d'évoluer dans des conditions parfaites et adéquates pour faire de la recherche. » a-t-il affirmé. Il a expliqué que les chercheurs veulent que ce régime soit à la hauteur de leurs attentes. « Nous avons mis en place un système d'excellence car le président de la république insiste sur cet aspect. Il faut faire la différence entre un chercheur qui produit et qui est au service du développement et celui qui ne produit rien. Il faut mettre en place un système qui privilégie l'excellence. Ces indemnités seront en fonction de l'excellence du chercheur et ce pour valoriser le salaire des chercheurs.» a t-il souligné. En outre, il a indiqué qu'il y a a trois types de statuts particuliers : celui du chercheur permanent, de l'enseignant chercheurs et celui du personnel de soutien à la recherche. «Et aujourd'hui nous sommes entrain de préparer un autre statut qui est celui de l'ingénieure de recherche.» a-t-il ajouté.