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Théâtre / «Nouzha fi el-ghadhab»
L'homme face à l'absurde
Publié dans Info Soir le 20 - 03 - 2010

Scène n La pièce Nouzha fi el-ghadhab a été présentée, jeudi et vendredi, au Théâtre national.
La pièce a pour cadre le théâtre de l'absurde, et elle s'organise autour de trois tableaux ; chacun renvoie à une situation scénique et tous trois sont liés par la même thématique : l'homme.
De la situation de guerre, l'on passe à celle qui évoque les relations de couple, en passant par la présentatrice du journal télévisée qui, elle, raconte la violence et les rapports conflictuels marquant la réalité humaine.
En effet, la pièce évoque les différentes formes de violences dans lesquelles vit l'homme, celles vécues au sein d'un couple comme celles vécues à grande échelle : le couple s'aime et s'entre-déchire ; les deux soldats – pour l'un, ses parents sont venus lui rendre visite – qui se font la guerre sans pour autant savoir pourquoi ; et la présentatrice du journal télévisée qui annonce que de mauvaises nouvelles qui secouent l'humanité. Et c'est tout l'absurde face auquel l'homme est soumis et apathique qui est dit d'un bout à l'autre de la pièce : «l'homme vit l'absurde au quotidien à tel point qu'il a fini par le normaliser et l'accepter et donc s'accepter de vivre comme tel», nous dira Nabil Asli.
Cet absurde, aussi réaliste que dramatique, est dit sur un ton comique : le jeu des comédiennes et comédiens est hilarant tant sur l'interprétation que sur la gestuelle. Même le décor, composite et diversifié, est coloré et savoureux à l'image du jeu scénique qui, lui, est truculent. Les costumes aussi sont quelque peu fantaisistes. Cela accentue le caractère burlesque de la pièce. La pièce revêt alors des allures de pièce pour enfant : les comédiennes et comédiens jouent avec convivialité et humour même dans les situations les plus saisissantes de par leur portée tragique et choquante, mais en fait, c'est pour interpeller le public – et le faire s'interroger sur sa réalité – que le choix pour la comédie pour dire l'absurde s'est imposé au metteur en scène. La comédie devient un élément de composition de la pièce et par laquelle le metteur en scène cherche à transmettre son message, car, pour lui, «il n'y a pas mieux que la comédie pour véhiculer un message». Si le contenu de la pièce est profond, le jeu l'est aussi : loin d'être léger ou impalpable, le jeu par lequel les comédiennes et comédiens – tous de jeunes talents fraîchement diplômés de l'Institut d'art dramatique ou du Conservatoire – se sont distingués avec autant de caractère que de justesse, s'est révélé aussi bien franc que convaincant et, par situations, implacables : l'interprétation était substantielle. A noter que la pièce – une production du Théâtre national – est une mise en scène de Djamel Guermi. Elle est adaptée par Anis Adli de deux textes : le premier est La colère d'Eugène Ionesco, et le second est Pique-nique en campagne de l'Espagnol Fernando Arrabal. Pour ceux qui l'ont ratée, elle sera présentée, ce soir, au Théâtre national, à partir de 19h.


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