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Théâtre / «Nouzha fi el ghadhab»
L'homme face à l'absurde
Publié dans Info Soir le 17 - 03 - 2010

Thème n Un débat a eu lieu, hier, lors d'un point de presse, au Théâtre national, autour de la pièce ‘Nouzha fi el ghadhab', dont la générale sera donnée demain au TNA.
L'originalité du débat, qui s'est déroulé en présence du metteur en scène Djamel Guermi et de tous les comédiens, c'est qu'il a eu lieu sur les planches, à l'issue de la représentation de trois petits extraits, donnant ainsi aux journalistes un aperçu de ce qui va être offert, jeudi, au public.
Nabil Asli a déclaré : «J'ai adapté la pièce de deux textes du répertoire universel, le premier est ‘Pique-nique en campagne' de l'Espagnol Fernando Arrabal et le deuxième est ‘La colère' de Eugène Ionesco.»
Nabil Asli, qui campe également un rôle dans la pièce, a, en outre, expliqué que le texte relève de l'absurde et que la pièce, qui illustre en soi le théâtre de l'absurde, met en scène des situations absurdes.
Djamel Guermi a, pour sa part, souligné que la pièce se présente en un tout, mais un ensemble composé de trois spatialités. «Elle comprend trois tableaux, trois espaces qui renvoient chacun à une situation. Le premier raconte la guerre, le deuxième met en scène les rapports conjugaux et le troisième montre une présentatrice du journal télévisé.» Aussi bien le metteur en scène que Nabil Asli ont fait remarquer que la pièce ne fait référence à aucune société, mais elle s'inscrit dans une référence universelle. «Elle comprend certes trois tableaux, mais qui s'organisent dans un rapport d'opposition ou de contradiction. Il y a un lien qui les unit, celui de la présentatrice du journal», ont-ils indiqué.
Ainsi, les trois tableaux sont certes différents de par le contenu, les protagonistes et le décor, mais ils semblent, a priori, proches et complémentaires, d'autant que tous les trois racontent l'homme à travers sa réalité absurde.
Et c'est pour cette raison que Nabil Asli et Djamel Guermi ont tenu à ne pas identifier la pièce ni lui conférer des repères géographiques ou des référents culturels. «La pièce n'est pas inscrite dans un espace géographique spécifique», expliquent-ils, et de préciser : «C'est un texte qui met en situation l'homme. Il est question de l'homme dans sa dimension universelle.» C'est une pièce anonyme mais qui nous rappelle, trait pour trait, l'homme. Les personnages, eux aussi, sont anonymes : ils n'ont pas de nom, ils sont seulement désignés par la situation qu'ils représentent.
A noter que cette pièce, nouvelle production du Théâtre national, sera présentée les 18, 19 et 20 mars.
l «Nouzha fi el-ghadhab» est une pièce qui renvoie au théâtre de l'absurde, mais cet absurde, vu la manière dont il est présenté, vire à la comédie. La réalité absurde de l'homme et de sa vie au quotidien se transforme, l'instant de la représentation, en des situations hilarantes. Le côté dramatique et sombre de l'homme est aussitôt converti en des expressions comiques et pleines d'humour. «C'est très sérieux comme pièce», affirme Adila Bendimerad pour qui le théâtre de l'absurde n'est pas gratuit, mais réaliste et logique. «C'est vrai que ça paraît drôle et hilarant, mais au fond, c'est tout l'absurde dans lequel l'homme vit au quotidien qui est exprimé dans cette pièce.» Elle illustre l'absurde de la vie et surtout le fait que l'homme le considère comme normal et routinier : l'homme ne réagit plus devant l'absurde. Il est amorphe.Pour sa part, Djamel Guermi dit : «La comédie véhicule mieux le message que comporte la pièce, et il n'y a pas mieux que la comédie pour interpeller le public.» Quant aux autres comédiens, ils ont tenu à relever le travail qu'ils ont mené sur leur personnage : «Nous avons travaillé, forgé notre personnage afin de lui donner du caractère et du relief, voire une forte personnalité scénique et ce, pour traduire, de manière perceptible, l'absurde dans lequel nous vivons».


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