Un ministre bahreïni récemment entendu par la police dans le cadre d'une affaire de blanchiment d'argent a été limogé, hier, lundi, par décret royal, a rapporté le site Internet d'un quotidien local. «Par décret (...), le roi Hamad ben Issa Al-Khalifa a démis le ministre d'Etat sans portefeuille, Mansour Ben Rajab de son poste», indique sur son site Al-Wasat. Le décret ne précise pas le motif du limogeage, ni le nom d'un éventuel remplaçant. Le ministère de l'Intérieur avait annoncé vendredi avoir «arrêté» et remis la veille au parquet un «responsable bahreïni» - sans le nommer -, sous l'accusation de blanchiment d'argent», et ce, au terme d'une enquête menée depuis début 2009 par la Direction de la répression des crimes économiques. Ce responsable a été laissé en liberté pour «raisons de santé», avait rapporté le quotidien bahreïni Al-Ayyam. Samedi, M. Ben Rajab avait lui-même indiqué avoir été entendu par la police dans le cadre d'une affaire de blanchiment d'argent portant sur 31 millions de dollars selon la presse locale. Premier membre du gouvernement bahreïni en exercice à être interrogé dans une telle affaire, le ministre d'Etat avait nié toute implication.