Résumé de la 24e partie n Un témoin a cru voir l'une des victimes, Mary Kelly, en compagnie d'un homme qui semble être l'Eventreur. Il en fait le portrait, mais on ne le retrouve pas. Les jours passent sans que rien se produise. Comme les fois précédentes, dès que le calme revient on commence à oublier l'Eventreur. Les femmes sortent de nouveau la nuit dans des rues, il est vrai, plus que jamais quadrillée par la police. Le mois de décembre passe, puis janvier… En fait, il ne se produit rien durant tout l'hiver et l'on redoute, avec le printemps, que le tueur se manifeste de nouveau : mais pas de meurtre, plus de traces de l'Eventreur. Au début du mois de juillet 1889, la nouvelle éclate, comme un coup de tonnerre : l'Eventreur est de retour ! On vient en effet de découvrir le corps d'une prostituée, Alice McKenzie, atrocement mutilée. Elle a été égorgée et son abdomen a été tranché et vidé. Les médecins qui examinent le corps sont unanimes : la mort remonte à quelques semaines, le meurtrier a cherché à dissimuler le corps. Or, ce n'est pas dans les habitudes de Jack de cacher ses meurtres et ses victimes : au contraire, il en fait un grand étalage et se vante ostensiblement de ses exploits. De plus, les mutilations infligées aux cadavres ne sont pas de la même nature que celles qu'inflige l'Eventreur aux siennes. Elles semblent plutôt être celles d'un homme qui n'a pas l'habitude de manipuler le couteau. Il s'agit sans doute d'un meurtre que son auteur a voulu faire endosser à Jack. En tout cas, cette découverte, si elle jette de l'émoi à Withechapel, est vite oubliée. Les résidents du quartier sont soulagés que le tueur ne soit pas de retour. L'année suivante, en février 1891, une autre prostituée, Frances Coles, âgée de 26 ans, est découverte morte. On lui a tranché la gorge et on l'a éventrée. Mais dans ce cas également, Jack est mis hors d'état de cause. Ce n'est pas du tout son style ! Les policiers qui enquêtent sur l'affaire arrêtent un suspect : un marin qui connaissait la victime et avec qui elle s'était querellée la veille de sa mort. L'homme a été longuement interrogé, mais il n'est pas passé aux aveux. «Je suis innocent !» Faute de preuves, on a dû le relâcher et le meurtre n'a pas été élucidé. Les deux affaires, celle de Alice McKenzie, comme celle de Frances Coles, seront, comme tant d'affaires criminelles, sont classées. Jack l'Eventreur, lui, ne s'est plus manifesté, il n'a plus donné signe de vie ni envoyé de lettre à la presse, ce qui fera croire qu'il est mort, qu'il s'est suicidé ou qu'il a quitté définitivement l'Angleterre. L'enquête va se poursuivre jusqu'en 1892, année où le dossier est classé. Mais si la police ne recherche plus l'Eventreur, son identité reste toujours à établir. Des dizaines de noms vont être cités, des preuves vont être produites, mais il ne semble pas, en dépit des progrès réalisés en un siècle, que toute la lumière soit faite sur l'affaire. Aujourd'hui, on arrive jusqu'à douter de l'authenticité des lettres envoyées par le tueur à la presse et certains auteurs pensent qu'elles ont été écrites par un journaliste du Star, un certain Bert, pour augmenter le tirage de son journal ! (à suivre...)