Résumé de la 36e partie n Sadjia est au réfectoire de l'hôpital, avec Nadir. Elle lui avoue qu'elle n'est pas heureuse avec son mari… Ils sortent. L'air est plus frais qu'à l'intérieur. — ah, je me sens mieux… — tu veux qu'on fasse quelques pas ? — oui… Ils marchent d'abord en silence... Puis, il se met à parler. — tu sais que tu me manques ? Elle ne répond pas. — notre vie aurait pu être différente. — hélas, dit-elle. — quand j'ai appris que tu t'étais mariée, j'ai failli devenir fou. Elle le regarde. — je t'ai expliqué ; je ne pouvais pas t'attendre éternellement. — je sais ! — alors, il ne faut plus avoir de regrets. Il est trop tard, pour revenir en arrière. Même si tu le voulais, même si je le voulais. Il s'arrête. — je ne peux accepter la fatalité ! Elle le regarde, effrayée. — que veux-tu dire ? — je veux dire qu'il n'est pas trop tard ! Elle secoue la tête. — n'insiste pas, Nadir ! Il frémit. — j'aime quand tu prononces mon nom. — mon pauvre ami, il ne faut pas se faire des illusions ! — il ne s'agit pas d'illusions. Il reprend la marche. — ton mari, tu m'as dit que tu n'étais pas heureuse avec lui. — je n'ai pas dit cela ! — tu me l'as fait comprendre... Alors, voilà ce que je te propose : demande le divorce ! Elle le regarde. — tu n'es pas sérieux ? — si… je t'aime, je veux t'épouser… Imagine ce que sera notre vie ! Elle secoue la tête. — non, c'est impossible ! — ne me dis pas que tu tiens tant à ton mari ! — peut-être pas à lui, mais à mes enfants ! — nous les prendrons avec nous ! Elle le regarde sévèrement. — tu crois qu'il acceptera de me les donner ? Allons, il ne faut pas rêver. Il commence à faire froid, je veux rentrer auprès de ma fille ! (à suivre...)