Résumé de la 27e partie n On a cru, au moment même où Jack l'Eventreur opérait, que le criminel était un médecin. On a eu des suspects, mais faute de preuves on n'a pas pu retenir leur nom. Une théorie, qui a été proposée en 1970 par Charles Stowell, et qui a aujourd'hui encore ses partisans, suppose que Jack l'Eventreur appartient à la cour royale d'Angleterre. Stowell a des arguments solides. «ce criminel a un comportement aristocratique.» ! Comme le mot est plutôt surprenant, Stowell explique : «il y a ses lettres, bien rédigées, mais aussi sa finesse dans la cruauté, son arrogance à défier à la fois la police et le public…» — vous pensez à quelqu'un ? — Oui, j'ai un suspect. Il cite le duc de Clarence, petit-fils de la reine Victoria et héritier de la couronne d'Angleterre. l'écrivain a des preuves qu'il prétend irréfutables : — le duc était un homosexuel notoire ! — mais cela ne fait pas forcément de lui un assassin, lui répond-on. — il détestait les femmes ! — Mais de là à les tuer ! Mais Stowel a constitué un dossier impressionnant sur le suspect. Il l'expose au cours d'une conférence de presse : — En 1880, il avait seize ans… On l'arrête aussitôt… — Ne croyez-vous pas qu'il était trop jeune pour commettre ces crimes ? — La série de crimes a commencé en 1888… Le duc avait donc vingt-quatre ans. Il ajoute, avec ironie : — A vingt-quatre ans, on peut être vieux dans le crime ! Stowell reprend son explication. — En 1880 donc, il a contracté la syphilis… — C'est donc à ce moment-là qu'il s'est mis à détester les femmes ? — Oui. Il ne les aimait pas non plus auparavant, mais à partir de là, il s'est mis à les haïr… J'ai pu recueillir des témoignages sur lui. L'écrivain s'est mis à lire des documents. — Il haïssait les femmes au point de vouloir les éliminer… «Toutes les femmes, disait-il, devaient être tuées, ce sont elles qui causent la perdition de l'homme…» Stowell rapporte que le duc s'en prend aux prostituées et commet ses premiers meurtres. La police parvient à l'arrêter et l'interne en grand secret dans un asile, mais il parvient à tromper la vigilance des gardiens pour s'enfuir. Il fait de nouveau parler de lui, avant d'être arrêté de nouveau. Cette fois-ci, il ne parvient pas à s'évader et reste enfermé jusqu'à sa mort, en 1902. Stowell, qui a formulé cette hypothèse, prétend détenir ses informations de Sir William Gull, médecin de la famille royale. Mais on sait depuis que le duc avait des alibis, du moins pour celui de Mary Kelly. Le 9 novembre 1888,il était en effet au château de Sandringham, où son père, le prince de Galles, fêtait son anniversaire. (à suivre...)