Résumé de la 28e partie n En 1970, un écrivain, Charles Stowell, croit apporter la preuve que Jack l'Eventreur est le duc de Clarence, le petit-fils de la reine Victoria. Ainsi, la piste du duc de Clarence est fragilisée par les alibis qu'on a pu produire. La thèse d'un meurtrier proche de la famille royale a été également formulée par un autre auteur, Stephen Knight, dans son ouvrage Jack The Ripper : the first solution (Jack l'Eventreur : la solution finale). C'est un véritable roman que raconte Knight. Le duc de Clarence est encore mêlé à cette histoire, mais ce n'est pas lui l'assassin… En 1884, le jeune duc de Clarence – il a vingt ans – prend des leçons de peinture chez d'un peintre londonien, Walter Sickert. C'est le prince qui se rend au domicile de l'artiste et là, il rencontre ses modèles. Au début, le jeune homme, homosexuel notoire, ne s'intéresse pas aux jeunes femmes. «Tout ce qui m'intéresse, c'est la beauté et la perfection des formes», dit-il à l'artiste. Mais lorsqu'il est mis en face d'une jeune modèle, Annie Elizabeth Crook, il change complètement d'opinion. — cette jeune femme est très belle, dit-il à l'artiste. Sickert sourit. — elle vous plaît, tant que cela ? — oui ! Une autre fois, il s'enhardit. — je voudrais sortir avec elle. — alors, invitez-la ! Le jeune homme, jusque-là homosexuel, s'éprend ainsi d'Annie Elizabeth Crook et en fait sa maîtresse. Il veut l'épouser et comme la jeune femme est catholique, elle exige que l'union soit célébrée par un prêtre catholique. Le mariage est gardé secret et Annie met au monde une petite fille que l'on prénomme Alice et que l'on confie à une voisine, une prostituée occasionnelle du nom de Mary Jane Kelly. Quelque temps après, la reine, apprend par ses espions, la vie secrète de son petit-fils. Non seulement celui-ci a épousé une roturière, mais il s'agit aussi d'une catholique, ce qui était inconcevable pour la famille royale, chef de l'Eglise anglicane. «Il ne l'épousera jamais !» La reine envoie aussitôt chercher le duc. Elle aurait eu une entrevue orageuse avec lui. — vous ne pouvez épouser cette femme ! — nul ne pourra m'en empêcher ! Alors, elle le fait enfermer à Buckingham Palace. Quant à la jeune épouse, elle lui règle son sort, en la déclarant folle, sur la foi d'un faux certificat médical, signé par le docteur William Gull, médecin de la cour. En 1888, Mary Jane Kelly, décide, avec trois autres prostituées, Mary Ann Nichols, Annie Chapman et Elizabeth Strid, de faire chanter la famille royale. La reine ordonne alors leur élimination. C'est le docteur Gull Walter Stickert et le cocher de la reine, John Netley, qui sont chargés de l'opération. Stickert attire les femmes dans un guet-apens et le médecin les égorge et les mutile pour faire croire à un crime de sadique. Walter a élevé la fille du duc de Clarence et l'a épousée. Il a eu d'elle un fils, Joseph, à qui il a raconté, au moment de mourir, cette histoire. Et c'est ce fils qui l'a raconté à Knight. (à suivre...)