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Cela s'est passe un jour
Les criminels à travers l'histoire
Publié dans Info Soir le 08 - 04 - 2010

Résumé de la 31e partie n L'hypothèse : «Le peintre Sickert peut être Jack l'Eventreur», a été reprise en 2002 par la romancière américaine Patricia Cornwell.
Patricia Cornwell continue ses recherches sur Sickert. Elle découvre que l'homme a subi, avant l'âge de cinq ans, trois opérations au niveau de la verge. Les sources parlent d'une fistule, mais Cornwell croit savoir qu'il s'agit d'une malformation qui a pu rendre le personnage impuissant. Sickert a pu aussi attribuer son infirmité à sa mère qui était une enfant illégitime et qui a dû hériter, selon la croyance de l'époque, des tares des prostituées. Cette conviction a dû susciter chez lui la haine des femmes et le désir de se venger d'elles, notamment des prostituées qui mettent au monde des enfants illégitimes.
En examinant les fameuses lettres que Jack a envoyées à la presse, et que beaucoup considèrent comme des faux, Cornwell a remarqué, aidée par une historienne de l'art, que les taches que l'on prenait pour du sang, étaient en fait de l'eau forte. De plus, certaines lettres portaient de légers coups de pinceaux : en fait ces lettres étaient écrites avec des instruments de dessin tels que ceux que possédaient les artistes.
Le papier des lettres de l'Eventreur et des lettres de Sickert montrent les mêmes filigranes : il n'y a pas de doute qu'ils ont la même origine. Autre pièce versée au dossier : les tests ADN. La romancière pense, en effet, que les lettres postées par Jack l'Eventreur pouvaient porter, sur les timbres ou les rabats des enveloppes qu'il a léchés pour coller des cellules provenant de sa salive. En 2001, après en avoir reçu l'autorisation des autorités britanniques, une équipe de spécialistes de l'Institut de science médico-légale de Virginie procède à l'analyse des lettres de Jack l'Eventreur. On a procédé également à l'analyse de lettres de Sickert, ainsi que de lettres de quelques-uns de ses proches, pour vérifier qu'ils n'ont pas contaminé les lettres du peintre et qu'il s'agit bien de son ADN. Les résultats ne sont pas concluants, les échantillons analysés n'étant pas bien conservés. C'est alors qu'on pense à l'analyse de l'ADN mitochondrial, beaucoup plus fine mais plus coûteuse et demandant plus de temps. Et là, les résultats sont stupéfiants : la même séquence d'ADN a été retrouvée sur les lettres de l'Eventreur et sur celles de Sickert !
Dernière preuve qui va convaincre Patricia Cronwell de voir en Sickert Jack l'Eventreur : une toile du peintre, signalée à l'enquêtrice en janvier 2002. Il s'agit d'un tableau, peu connu, de Sickert, intitulé «La chambre de Jack l'Eventreur», conservé au Manchester City Art Gallery. Cornwell, suivie d'une historienne de l'art, découvre un tableau effrayant, montrant un homme debout devant une fenêtre et qui donnait l'impression de guetter une femme qu'il cache en partie. Pour Patricia Cornwell, il s'agirait là d'une sorte d'aveu du peintre : Jack l'Eventreur c'est lui !
«C'est comme s'il avait rédigé et signé une confession !» Il est vrai que la démonstration est très impressionnante, mais le secret de Jack l'Eventreur a-t-il été vraiment percé ? Est-ce bien ce peintre, aux œuvres étonnantes et surtout troublantes qui, abandonnant ses pinceaux et ses toiles, s'attaquait, à la nuit tombée, aux prostituées de Londres ? Ou alors, l'assassin qui a terrorisé Londres, une saison, se cache-t-il toujours, attendant qu'un enquêteur, plus d'un siècle plus tard, tente de le débusquer ? Et cet enquêteur trouvera-t-il des preuves suffisantes pour le confondre définitivement ? Rien de plus sûr…
A suivre
K. Noubi


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