Résumé de la 48e partie n Omar et sa femme viennent dans l'espoir que Sadjia accepte de retourner auprès de son mari. Une fois de plus, elle refuse. Voilà deux jours qu'elle est chez ses parents. Mourad n'est pas retourné à Alger. Il a voulu aller voir sa femme et ses enfants mais Omar l'en a dissuadé. — Elle est toujours en colère contre toi ! — Je veux m'excuser auprès d'elle ! — Il faut attendre encore ! Il n'arrête pas de se torturer. Il s'en veut de s'être laissé aller à la colère. Il en veut surtout à sa mère et à ses sœurs. Très souvent, il s'en prend à elle. — Ce qui s'est passé est votre faute ! Avouez que vous la détestez ! Taos s'emporte. — Moi la détester ? C'est plutôt elle qui nous déteste ! — Je ne comprends pas pourquoi elle vient ici puisqu'elle ne nous supporte pas, disent ses sœurs. — C'est moi qui l'ai forcé à venir ! — Tu n'aurais pas dû ! — C'est père… il ne voulait pas qu'on aille habiter sous une tente ! Baya est hautaine. — Alors, elle n'avait qu'à bien se tenir ! — Je n'aurais pas dû accepter de la faire venir ! — Il n'est pas trop tard, emmène-la avec toi ! Une fois, il demande à sa mère d'aller rendre visite à sa femme. — Peut-être acceptera -t-elle de revenir avec toi ! — Et si elle ne veut pas ! — Dis-lui que tu regrettes ce qui s'est passé… Taos le regarde, surprise. — Tu veux que je m'excuse auprès d'elle ? — Pourquoi pas… après tout, c'est un peu notre faute à tous ce qui s'est passé… Taos éclate. — Quoi ? Ma faute, à moi ? C'est moi qui l'ai frappée ? — Non, bien sûr… — Alors, dis que c'est moi qui t'ai provoqué… De toute façon, tu l'as déjà dit à ton père ! Mourad bat en retraite. — Bon, bon, c'est ma faute… — Bien sûr que c'est ta faute ! Il dit timidement. — Alors, tu acceptes d'aller lui rendre visite ? — Non, ce serait une façon de lui faire des excuses ! Il s'emporte. — Eh bien, fais-lui des excuses ! — ça, jamais, tu entends, jamais ! — Tu n'arrêtes pas de me faire du mal ! (à suivre...)