Résumé de la 60e partie n Personne ne veut aller à la recherche de l'ogre qui a enlevé Aïcha. Seuls les deux ami partis à la chasse, acceptent de le faire. Plus ils grimpent dans la montagne, plus la fraîcheur se fait sentir. Les jeunes hommes, vêtus légèrement, tremblent de froid. — Quand allons-nous nous arrêter ? demande Omar à Ali — Les ogres habitent au sommet de la montagne !. — Allons-nous bientôt l'atteindre ? — Oui. Et si au lieu d'un ogre, nous en trouvons plusieurs ? Nous ne pourrons pas nous défendre contre eux ! — Ne t'inquiète pas, nous avons nos fusils ! En fait, Omar est très inquiet et il regrette déjà d'être parti à l'aventure. Les flancs de la montagne sont tapissés de neige. Pour trouver de la neige, en été, c'est qu'ils ont vraiment grimpé haut ! Ali, lui, est satisfait, car la neige va les aider à retrouver les traces de l'ogre. D'ailleurs, il ne tarde pas à s'écrier. — Voilà les traces de ses pas ! Des pas gigantesques sont dessinés sur le sol. — Il n'y a qu'à les suivre et nous tomberons sur lui, dit le jeune homme. Mais son compagnon regarde les empreintes de pas, effrayé. A quel être peuvent-elles vraiment appartenir ? Elles mesurent au moins un mètre ! — Allez, viens, dit le jeune homme, suivons les traces ! Mais Omar reste figé, comme pétrifié. — Pourquoi refuses-tu d'avancer ? — Tu as vu ces empreintes ? — Oui, ce sont les empreintes de l'ogre ! — C'est un géant ! Il doit être très fort ! Ali comprend. — Tu as peur ? — Oui, avoue Omar, j'ai très peur ! Je ne veux pas risquer ma vie inutilement... après tout, cette fille n'est pas de notre tribu ! Il s'arrête, puis reprend. — L'ogre l'a sans doute dévorée ! Tu veux que nous risquions nos vies pour rien ! Le jeune homme jette un regard de mépris à son ami. — Eh bien, attends-moi ici. Je libère la jeune femme et je te rejoins ! Et d'ajouter, avec ironie : «Mets-toi bien à l'abri, de peur que l'ogre ne te surprenne.» Ali éperonne son cheval, le poussant dans la direction des empreintes. Avant de disparaître au détour d'un rocher, il entend son compagnon dire : «Il est fou ! il se fera dévorer.» Ali, lui, ne pense qu'à la fille que l'ogre a enlevée. Il ne reviendra que quand il l'aura délivrée ! (à suivre...)