Résumé de la 62e partie n L'un des jeunes hommes parti à la chasse réussit à tuer l'ogre et à délivrer Aïcha. Il rejoint son compagnon. Ils trouvent Omar, en train d'attendre. — Tu es revenu ! s'exclame-t-il. — Oui, dit Ali, souriant. — Et l'ogre ? — Je l'ai surpris et je l'ai tué ! — Tu n'as pas eu peur ? — Le courage parvient à vaincre la peur ! Omar aperçoit Aïcha. — Tu l'as délivrée ! — Oui, dit Ali, j'avais promis de la délivrer ou de périr avec elle. Il fait descendre de son cheval Aïcha. — Qu'elle est belle ! s'exclame Omar. La jeune fille se met à pleurer et raconte ce qu'il lui est arrivé. — L'ogre voulait m'épouser, mais je lui résistais… Il a menacé de retourner au village et de dévorer ma mère et mes frères ! — Il ne te fera plus de mal, ni à toi ni à ta famille ! Omar regarde le sac que Aïcha porte. — Qu'est-ce que c'est ? — ça appartient à l'ogre, c'est ce qu'il a enlevé aux gens qu'il attaque ! — On peut voir ce qu'il y a, à l'intérieur, Aïcha ouvre le sac. Il regorge de pièces d'or, d'argent, de bijoux… — Un véritable trésor ! s'exclame Omar. Ses mains tremblent et ses yeux brillent de convoitise. Mais Ali l'écarte. — Il appartient désormais à Aïcha et à sa famille ! Il sourit à la jeune fille. — Ta famille était pauvre, désormais, elle est riche ! Aïcha soupire. — C'est vrai, nous sommes pauvres… Notre porte est vermoulue, c'est pourquoi l'ogre n'a pas eu de peine à la défoncer ! Ali hoche la tête. — Tu pourras changer de porte et même de maison ! Aïcha est heureuse. — Mère sera contente ! — Oui, dit Ali, elle pleurait et criait ! Aïcha s'assoit, épuisée. — Tu es malade ? s'inquiète Ali. — J'ai seulement faim… voilà longtemps que je n'ai pas mangé… l'ogre ne m'a proposé que de la chair humaine ! Ali prend son fusil. — Je vais partir à la chasse… — Je t'accompagne, dit Omar, à deux, nous aurons plus de chance d'attraper quelque chose ! (à suivre...)