Résumé de la 63e partie n Ali a délivré Aïcha et rejoint son compagnon. Comme la jeune fille a faim, les deux jeunes hommes partent à la chasse. Ils ont de la peine à débusquer du gibier. Il est vrai qu'il fait froid et qu'ils n'ont pas encore quitté la zone neigeuse. Brusquement, Omar s'écrie : — Je viens de voir un lièvre entrer dans cette grotte ! — Il sera facile de le piéger, dit Ali. Les deux jeunes gens pénètrent dans la grotte. — Il fait sombre, dit Ali — Je viens de le voir bouger… reste immobile, je vais tenter de le prendre… Il vient derrière son compagnon et, de la crosse de son fusil, il le frappe violemment. Ali tombe, assommé. Omar le ligote solidement. Il s'apprête à sortir de la grotte quand Ali reprend connaissance. — Omar, qu'as-tu fait ? — Je veux la fille et le trésor de l'ogre ! — Mais tu n'as pas le droit ! — Je sais, c'est pourquoi je t'ai assommé… je dirai à la fille que tu as été dévoré par un fauve. Je l'épouserai et j'aurai le trésor de l'ogre… Quant à toi, cette grotte est la tanière d'un fauve, quand il sera de retour, il te dévorera ! — Mais tu es mon ami ! — Je te l'ai dit, je veux la fille et le trésor ! Je te les aurais demandés, tu me les aurais refusés ! Il sort. Il rejoint la jeune fille, en pleurant. — Ali vient de mourir. Et il lui raconte l'histoire qu'il a imaginée. La jeune fille pleure avec lui et lui demande de la reconduire chez elle. Cependant, dans la grotte, Ali essaye de se libérer, mais Omar l'a si fortement ligoté de façon qu'il n'arrive pas à rompre les liens. Un grognement le fait sursauter : un fauve approche. Un lion entre, il l'aperçoit. Ali croit son heure arrivée, mais le fauve ne lui fait pas de mal. Il le renifle, puis, d'un coup de patte tranche les liens. Ali se dresse. Il saisit son fusil, que Omar a oublié d'emporter. Il vise mais ne tire pas. Après tout, la bête l'a épargné. « Je te remercie !» dit-il. L'animal a un cri plaintif. Il montre sa patte transpercée par une épine. Ali l'arrache. Le fauve grogne de satisfaction. «Je peux partir maintenant ?» Autre grognement de satisfaction. Ali s'en va. Il trouve son compagnon et la jeune fille partis. Il suit leurs traces et parvient à les rejoindre. — Bandit, je t'attrape ! Omar veut saisir son fusil, mais Ali le désarme. — Je pourrai te tuer, mais au nom de notre ancienne amitié, je te laisse la vie sauve ! Mais je ne veux plus te revoir ! Il le chasse et raconte toute l'histoire à Aïcha. Il l'accompagne chez elle. Il l'épouse et demeure dans son village. (à suivre...)