La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT) a réitéré, hier, à Béjaïa, son appel à faire du 8 mai un jour férié, proposant, conformément aux vœux de la fondation du 8-Mai-1945, de le baptiser «Jour du sacrifice». «A chaque anniversaire, ce sera une trêve pour mesurer l'ampleur du sacrifice consenti pour arracher l'indépendance et rappeler que la moitié du peuple a été décimée soit par la guerre soit par la pauvreté», a indiqué Mme Louisa Hanoune lors d'un meeting organisé à la Maison de la culture de la ville, estimant que l'objectif est de «renouveler le serment de fidélité à tous les martyrs quant à parachever leur œuvre et construire le pays». Mettant en garde contre «l'instrumentalisation de l'histoire pour des considérations politiques», elle a considéré que cette date-événement doit constituer une opportunité pour écrire l'histoire selon des «normes scientifiques et rationnelles, notamment en cette période où les témoins directs et ses artisans se raréfient». Pour Mme Hanoun, cet arrêt devant l'histoire constitue une «occasion propice non seulement pour revoir la situation du pays en général mais également une halte symbolique pour corriger les erreurs et les carences et forger la voie à suivre pour plus de développement et de progrès à tous les niveaux». APS