Résumé de la 57e partie n Une autre promesse de mariage. Landru dépouille la malheureuse femme tombée dans son piège, la tue et la brûle dans la cuisinière. Il laisse passer un peu de temps. Puis, il va voir sa femme et ses enfants et comme d'habitude il les comble de cadeaux et leur remet de l'argent. Puis... le besoin d'argent le pousse à passer une nouvelle annonce ! Cette fois-ci, c'est une madame Guillin, prénommée Marie-Angélique, qui a répondu. Elle a la cinquantaine passée, elle est grosse et n'a aucun charme. Mais elle a un atout majeur : elle a annoncé, dans sa lettre de réponse à Landru, qu'elle vient de faire un héritage de vingt mille francs, une fortune à l'époque. Elle travaillait comme gouvernante, mais maintenant qu'elle est riche, elle veut penser à elle. Landru fait semblant de ne pas s'intéresser à l'argent. — Je veux, lui dit-il, une compagne qui me comprenne et qui m'aime. Elle lui répond timidement : — vous croyez que je pourrais répondre à votre demande ? Il la regarde et sourit. Landru, lui, propose alors le mariage. Elle répond tout de suite : — je suis d'accord ! — alors, prépare-toi à m'accompagner à Vernouillet ! — nous n'allons pas résider à Paris ? — non, non, Paris est devenu une ville bruyante… Et puis, il y a la guerre… — oui, tu as raison. Mais Landru lui pose une condition. — ne parle pas de ce voyage… — et pourquoi ? demande l'ancienne gouvernante. — parce que je veux que tout se passe dans l'intimité… Je ne veux pas qu'on vienne nous déranger chez nous... dans notre nid d'amour ! Le mot plaît à la femme. — c'est charmant… Ils se préparent donc pour leur nouvelle vie. Marie-Angélique Guillin, emporte tous ses objets de valeurs. Sur son carnet des dépenses, Landru note : «deux aller pour Vernouillet, un seul retour…» C'est l'émerveillement pour la pauvre femme. Elle qui n'a eu que des déceptions dans la vie, elle se sent prise en considération. Surtout que son futur époux se montre plein de sollicitude pour elle. — ici, tu seras comme une reine ! Elle a les larmes aux yeux... Si elle pouvait savoir qu'elle allait finir dans la cuisinière, elle ne serait pas restée une heure de plus dans cette maison. Dans l'entourage de la villa de Vernouillet, on commence à s'interroger. Qui est ce barbu qui vient ici avec des femmes et qui repart tout seul ? Et cette drôle d'odeur qui sort de la cheminée et qui embarrasse tout le monde ? Certes, Landru – qui se cache sous une fausse identité – fait tout pour rassurer ses voisins, mais on ne le croit qu'à demi-mots… Comme Landru est un homme prudent, il décide de se retirer. Il renonce donc à la maison de Vernouillet. A suivre K. Noubi