Rencontre Des journées d?étude sur le sujet ont été organisées à l?université d?Adrar au cours de la semaine écoulée. En présence de représentants de cinq laboratoires de recherche dans les manuscrits à travers le territoire national et des propriétaires de 30 bibliothèques ainsi que de nombreux chercheurs de la région, le débat sur la sauvegarde des manuscrits a été lancé, dimanche, à l?université d?Adrar. «C?est ainsi que pour la première fois, des chercheurs des universités d?Oran, d?Alger, de Constantine et d?Adrar se rencontrent», a indiqué Mourad Medjahad, représentant de Mme la ministre chargée de la Recherche scientifique. Il a ajouté qu?une aide financière a été dégagée pour la sauvegarde des manuscrits dans le cadre du financement des projets de recherche scientifique, qui sont aujourd?hui au nombre de 600 au niveau national. A noter que la wilaya d?Adrar compte aujourd?hui 12 000 manuscrits en mauvais état, ce qui exige un traitement avec des techniques modernes le plus rapidement possible. Le nombre de ces manuscrits était de 36 000 en 1900 et 17 000 en 1962. Des 12 000 manuscrits que compte la wilaya aujourd?hui, 44% concernent les sciences islamiques, 34% les textes littéraires et 14% le droit. Le wali d?Adrar, dans son allocution d?ouverture, a ouvert le feu sur l?organisation méditerranéenne des manuscrits Manumed en déclarant que cette structure n?a effectué aucun travail de sauvegarde des manuscrits dans la région. A rappeler que le programme Manumed est inclus dans le programme Meda initié par l?Union européenne. Pour mettre en valeur les manuscrits de tous les pays méditerranéens, Manumed a organisé un colloque international sur la préservation des manuscrits à Timimoun ainsi que trois formations spécialisées pour les propriétaires de bibliothèques de manuscrits, sur l?utilisation des nouvelles techniques de traitement. Des chercheurs et des experts français ont assisté à ces formations, dont la dernière session s?est déroulée au mois de décembre dernier.