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Une ville, un quartier
Si l'Algérie m'était contée
Publié dans Info Soir le 12 - 05 - 2010

Etrangeté n L'eau était d'une pureté admirable, elle avait un goût si agréable qu'on venait de loin pour en boire, surtout en période de chaleur, car cette eau était aussi très fraîche.
Autrefois, il y a de cela longtemps, des sources, aujourd'hui taries, coulaient à flots, y compris dans le désert qui n'a pas été toujours, comme on a voulu le décrire, le pays de la désolation et de la soif !
A Ouargla, où ce conte nous conduit, les sources étaient abondantes et la mémoire populaire se souvient encore du nom de certaines d'entre elles. C'est le cas de la source de Zemzem, qu'on arrive encore à situer, mais qui, en raison de la sécheresse et de la diminution de la nappe phréatique, s'est progressivement asséchée, jusqu'à ne plus couler. Mais la tradition, elle, n'évoque pas l'aridité pour expliquer la disparition de la source de Zemzem.
Signalons que ce nom rappelle une autre source beaucoup plus célèbre : la source de Zemzem, à la Mecque qui, selon la tradition, a abreuvé Hadjar, la femme d'Abraham, qui venait, dans le désert, d'accoucher d'Ismaël. La jeune femme, qui avait grand'soif, s'est mise à creuser et, par miracle, l'eau a jailli… Et si, selon la tradition, la source de Ouargla a porté ce nom, c'est parce qu'elle jaillissait au milieu du désert…
Une jet puissant, disent les Anciens, nostalgiques de cette époque lointaine de prospérité. Et l'eau était d'une pureté admirable, elle avait un goût si agréable qu'on venait de loin pour en boire, surtout en période de chaleur, car cette eau était très fraîche ! Il y avait bien d'autres sources à Ouargla ; mais les gens préféraient l'eau de Zemzem.
On la buvait sur place, on se lavait et on en remplissait des outres que l'on emportait à la maison. Et puis, un jour, alors que les gens venaient, comme à l'accoutumée, pour puiser de l'eau de la source, ils ont constaté, avec effroi, qu'elle avait disparu ! Non pas disparue mais volatilisée,
évaporée !
«Où est la source ! où est la source !»
Les hommes, les femmes et les enfants se sont mis à la chercher parmi les herbes et les pierres mais, malgré leurs efforts, ils ne parviennent pas à la retrouver.
Un cri jaillit alors :
— On a volé la source de Zemzem !
Mais comment peut-on voler une source ? Une source se tarit, une source est déviée de son cours, mais on ne la vole pas, comme on volerait un fruit ou un objet.
Ici, comme dans beaucoup de régions, on croit à l'existence des djinns ou génies, esprits malins qui ont reçu le pouvoir d'importuner les humains. On les appelle «les gens d'en-bas» parce qu'on croit qu'ils habitent dans les profondeurs de la terre et, parmi les endroits qu'ils hantent, il y a justement les cours et les points d'eau. Et, selon la légende, c'est un génie qui a fait disparaître la source de Zemzem !
On va consulter les talebs, gens lettrés qui se piquent de sorcellerie et qui confirment ce que tous les habitants pensent :
— C'est le djinn qui la hante qui refuse de la laisser couler…
Il indique des moyens d'amadouer le djinn : incantations, sacrifices d'animaux, sortilèges, mais rien n'y fait : le djinn refuse de relâcher la source…
Et la population doit se résigner : sa source est perdue à jamais. Mais derrière cette disparition, il y a une légende !
A suivre
K. Noubi


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