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Histoires vraies
Il faut sauver Pussy
Publié dans Info Soir le 19 - 05 - 2010

Résumé de la 3e partie n Alastair apprend par son épouse que les sandwichs qu'elle lui a préparés sont peut-être empoisonnés...
Peut-être que ce sont de simples aigreurs, peut-être des symptômes plus inquiétants. Il répond :
— Je vais filer à l'hôpital. Nous reparlerons de tout ça plus tard ! Si je m'en tire !
Il dit ces derniers mots avec comme un air de menace de règlement de comptes. Alastair hésite un peu : qui doit-il prévenir en premier : l'hôpital ou la police ?
Le chef de service est compréhensif et appelle une ambulance ; il accompagne même Alastair jusqu'aux urgences du centre médical. A présent, Alastair grelotte malgré les couvertures dont on l'a recouvert. Les infirmiers essaient de le réconforter. Quelques minutes plus tard, Alastair subit les délices du lavage d'estomac. Le tube qu'on lui enfonce dans le gosier n'a rien d'agréable. Surtout qu'on ne prend pas le temps de faire les choses en douceur : pas une seconde à perdre, on ne sait jamais ce qui peut arriver.
Alastair est littéralement vidé de tout ce qu'il a dans l'estomac : thé, dîner de la veille et sandwichs au corned-beef. Il a du mal à reprendre son souffle. Le docteur des urgences annonce :
— Bon, il ne vous reste plus rien là-dedans. Reposez-vous un moment et rentrez chez vous. Prenez un bon somnifère et demain vous devriez normalement vous retrouver en pleine forme.
C'est le «normalement» qui inquiète Alastair. Et s'il allait se réveiller au paradis ?
Quand l'ambulance arrive chez les Marrington, on installe Alastair dans le lit conjugal. Sybil fait des allers et retours entre son mari au premier étage et la chatte qui respire paisiblement sur le divan du salon. Ni l'un ni l'autre ne semblent vraiment à l'agonie... pour l'instant! Ah ! voici que Pussy ouvre un œil.
Pour un peu, la petite bête, si elle pouvait parler, miaulerait un «Où suis-je ?» digne des meilleurs romans. Après un œil, elle en ouvre l'autre, puis étire une patte, une autre, et tente de se relever. Premier essai, premier échec ! Enfin, avec les encouragements de Sybil, Pussy se lève en titubant et s'éloigne vers la cuisine où un bon bol de lait tiède devrait normalement l'attendre.
Mais là-haut, dans la chambre, Alastair est toujours dans un sommeil qui ressemble comme deux gouttes d'eau à un coma profond.
Sybil, du coup, ne parvient pas à dormir. Elle couche sur le canapé du salon car au moment de se glisser dans le lit conjugal où Alastair ronfle à pleins poumons, elle a une idée qui la glace : «Et s'il allait mourir à côté de moi ?»
Toute la nuit passe ainsi dans une angoisse terrible.
Au petit matin Alastair dort toujours. Sybil le secoue un peu, gentiment, il marmonne quelque chose d'indistinct. Sybil croit reconnaître un prénom féminin : Angela ? Manuela ? Elle n'insiste pas et décide de tirer l'affaire au clair... un peu plus tard.
A suivre
Pierre Bellemare


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