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Histoires vraies
Il faut sauver Pussy
Publié dans Info Soir le 17 - 05 - 2010

Résumé de la 1re partie n Sybil se regarde dans le miroir et se rend compte qu'il est temps de rendre visite à sa coiffeuse. Soudain, elle s'aperçoit que Pussy, son chat, a disparu…
Ils vident la poubelle dans leur voiture et sifflent d'admiration en regardant Sybil qui rit de leur insolence mais pense qu'après tout elle pourrait encore refaire sa vie si besoin était.
— Pussy ! Pussy !
Sybil ouvre la porte qui donne sur la rue. Machinalement, elle jette un œil sur les quelques passants et salue une connaissance qui se presse d'aller vers la gare.
Au moment où Sybil se penche pour ramasser les deux bouteilles de lait que le laitier avait déposées discrètement une heure plus tôt, elle piétine un corps mou et pousse un cri :
— Pussy !
Le ton a changé. Elle n'appelle plus la chatte blanche, elle pousse un cri d'angoisse
— Pussy ! Ma petite Pussy ! Mon Dieu, elle est morte !
Pour un peu Sybil crierait au secours.
Des larmes plein les yeux, Sybil recueille avec précaution le cadavre de la chatte, sa Pussy, son enfant pourrait-on dire car elle reporte tout son instinct maternel sur cette persane aux yeux pleins de mystère. Sybil se dit que si Pussy est morte, elle aussi va mourir d'une crise cardiaque.
Mais le cadavre est encore chaud. Pussy n'est peut-être pas morte. Simplement évanouie ? Dans le coma ? Comme le jardinet sépare le seuil du pavillon de la circulation automobile, Pussy n'a pas été heurtée par un véhicule. Sybil entre dans le pavillon, dépose sa pauvre petite chatte sur le canapé du salon. Apparemment,l'animal respire encore. Mais pour combien de temps ?
Sybil décroche le téléphone mais elle ne se souvient plus du numéro de son vétérinaire habituel. Elle consulte fiévreusement son carnet d'adresses, se trompe dans les numéros du cadran, s'énerve. Enfin, elle obtient Christopher Meeks, qui la connaît bien :
— Docteur, ici Sybil Marrington. C'est affreux, Pussy, ma petite Pussy est en train de mourir. Je ne sais pas ce qu'elle a : elle ne bouge plus.
— Ma chère Sybil, pouvez-vous me
l'apporter ?
— Mais non ! Alastair est déjà parti avec l'Austin. Christopher, pourriez-vous faire un saut jusqu'ici ? Vous n'en n'aurez que pour cinq minutes. J'ai tellement peur qu'elle meure !
Christopher Meeks consent à venir immédiatement. Il hésite un peu car Sybil Marrington a une certaine tendance à lui faire entrevoir ses appas lorsqu'il lui fait une visite à domicile. Cette histoire de chatte empoisonnée lui semble à moitié cousue de fil blanc. Enfin, méfiant mais consciencieux, il monte dans sa voiture. Dès qu'il est chez les Marrington, il sort son stéthoscope et examine Pussy inanimée sous toutes les coutures en posant quelques questions du genre :
— Qu'a-t-elle mangé ?
Sybil a l'air vraiment inquiète et ne semble avoir aucune intention de flirt ou d'agacerie en tête. Elle répond :
— Du foie de veau et de petits légumes, et un morceau de chocolat : Pussy en raffole !
Le vétérinaire fait la moue. Il n'approuve pas le chocolat pour les petites chattes gourmandes. Sybil dit soudain, illuminée par un détail de la veille :
— Ah oui ! Elle a terminé la boîte de corned-beef.
— Vous avez encore la boîte ? Vous êtes certaine qu'elle n'était pas périmée ?
Sybil n'est certaine de rien :
— Vous savez, hier j'ai encore eu une dispute avec Alastair. Je n'avais vraiment aucune envie de fignoler ses sandwichs. J'ai sorti une boîte qui traînait depuis pas mal de temps dans le placard à provisions. Je n'ai même pas eu l'idée de regarder la date sur la boîte. Elle avait l'air normal. Un peu cabossée peut-être. Si j'avais eu le moindre doute je n'en aurais pas servi..., à Pussy.
A suivre
Pierre Bellemare


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