Résumé de la 74e partie n Fritz Hartmann a tué le jeune vagabond qu'il a recueilli chez lui, puis il le découpe et le désosse : c'est sa chair qui sera vendue à ses clients ! Ce crime n'est ni le premier ni le dernier. Les victimes se compteront par dizaines... On s'étonnera plus tard que tant de jeunes gens aient été emmenés dans la petite chambre, tués et découpés sans que le voisinage s'en rende compte. En fait, les voisins ont remarqué le va-et-vient des jeunes hommes dans l'immeuble. Les gens connaissent les mœurs dissolues de Fritz et certains l'ont même dénoncé à la police. On s'est plaint aussi du bruit qu'il fait, au petit matin, réveillant tout le monde, comme s'il désossait des moutons ! La police a pris note, mais elle n'est jamais intervenue, pour la simple raison que Fritz Hartmann est l'un de ses indicateurs ! A l'époque, en effet, pour débusquer les anarchistes et autres opposants au régime, la police employait, dans tous les quartiers, des mouchards. Et Fritz était un mouchard efficace qui a déjà permis l'arrestation de plusieurs individus. Alors, on ne va pas lui reprocher ses penchants sexuels ! Et le bruit ? C'est son affaire ! L'essentiel est qu'il ne commette pas de délits. La police de la ville a beaucoup à faire : on ne cesse, en effet, de signaler la disparition de jeunes gens et la découverte de restes humains, jetés dans les rivières ou abandonnés sur des places publiques. Ceci inquiète les gens et la police ne fait rien ! Certains, plutôt que de s'adresser aux autorités de Hanovre, préfèrent saisir Berlin. «Ici, on ne fait rien !» Et ce Fritz Hartmann qui continue à recevoir chez lui des jeunes gens qu'on voit entrer mais pas ressortir. Et ces bruits de scie, de marteau... «mais que fait-il des jeunes garçons qu'il reçoit !» Et comme les parents des disparus se plaignent des lenteurs de la police, on publie dans les journaux les photos des disparus. — Mais ce jeune homme, je l'ai vu monter chez Hartmann ! Il montre la photographie à quelqu'un d'autre. — C'est vrai, il est monté chez Hartmann ! — Et il n'en est pas ressorti ! On se pose des questions. — qu'est-ce qui a bien pu lui arriver ? — Il faut alerter la police. Mais une fois de plus, la police de Hanovre ne fait rien. Et Hartmann continue à se montrer en compagnie de très jeunes gens et à les recevoir chez lui. Et des jeunes qui continuent à disparaître... Et des restes et même des crânes humains que l'on découvre un peu partout. C'est que Fritz Hartmann devient négligent : il abandonne, un peu partout, les restes des cadavres ! Des policiers sont dépêchés de Berlin. On établit tout de suite un lien entre les disparus et les restes humains, découverts un peu partout dans la ville. On croit à un tueur en série et l'on tente de lui tendre un piège, en déguisant un policier en vagabond. Mais Fritz a senti le piège et il n'a rien tenté. A suivre K. Noubi