Résumé de la 5e partie n Fritz Haarmann a emmené chez lui un jeune vagabond trouvé à la gare de Hanovre. Il lui donne à manger et abuse de lui. Le malheureux subit les assauts de son hôte dont la puissante carrure l'écrase. La pression devenant trop forte, il essaye de se dégager mais il n'y parvient pas : c'est que les mains puissantes de Fritz viennent de le saisir au cou et serrent fortement. Il se débat, étouffe. Il tente de crier aucun son ne sort de sa bouche. Bientôt l'air lui manque, son regard se brouille et il sombre dans l'inconscience. Fritz ne le lâchera qu'une fois le corps, devenu inerte, n'offre plus de résistance. Il se lève alors, allume, constate que le jeune homme est bien mort et, satisfait, se remet au lit, dormant avec le cadavre jusqu'au matin. Il se lève alors, se sert une tasse de café puis se met au travail. Celui qu'on surnommera le «boucher de Hanovre» et qui fournit tout son quartier en viande fraîche, appâte ses proies la nuit, mais c'est toujours au petit matin qu'il travaille, après avoir satisfait ses instincts. Il prend le corps inerte de sa victime, l'étend sur le sol, puis, s'emparant d'un grand couteau de boucher, ouvre le ventre. Avec la précision et le geste du professionnel, il pratique des entailles au niveau des côtes, puis, introduisant ses mains dans l'ouverture, il les écarte, brisant la cage thoracique, comme on fait pour la carcasse d'un mouton ! Comme le mort, qui a été étranglé, a la face violacée et les yeux exorbités, il le couvre d'un torchon. Ainsi, il travaillera sans gêne ! Il enlève les poumons, le cœur, le foie, les viscères, puis entreprend de désosser les membres, de couper les côtes. Des morceaux de choix à ses meilleurs clients. Autre morceau de choix, la cervelle, qu'il enlève en coupant la boîte crânienne et qu'il prend soin de ne pas abîmer. Auparavant, il tranche la tête, la pose sur un chiffon, pour étouffer le bruit et, avec un marteau, il la divise en morceaux. Auparavant, il «scalpe» sa victime, en lui arrachant minutieusement le cuir chevelu. Un peu plus tard, il lave le parquet de la chambre pour faire disparaître les traces de sang, il récupère les débris de chair, de poils et d'os qu'il met dans un sac, avec les parties du corps qu'il ne peut proposer à la vente, et qu'il ira jeter plus tard dans différents endroits de la ville. La «viande», découpée en petits cubes, est mise dans un seau : il ira livrer tout à l'heure les commandes et il laissera quelques morceaux pour lui et son compagnon, Hans, qui savait parfaitement ce qui se passait dans la chambre. Ce jour de Noël, Fritz a à peine de quoi satisfaire les commandes qu'il a prises. Il a réservé le gros de la «marchandise» à Frau Engel, la restauratrice, pour qu'elle prépare le dîner du réveillon. Ce soir-là, tout le monde a mangé à satiété, on s'est régalé notamment de petites saucisses que Frau Engel a préparées avec les boyaux et la viande que Fritz a apportés. «Un vrai délice !» Il est satisfait et a promis, pour les jours suivants, d'autres saucisses, encore meilleures ! «Merci Haarmann !» (à suivre...)