Résumé de la 21e partie n La mère cherche une jolie fille pour son fils. Après avoir comparé un certain nombre de filles, elle en retient une qui lui paraît être la plus belle. Autrefois, il y a de cela, très longtemps, vivait, dans les montagnes, un jeune homme, Ali, qui n'avait qu'un rêve : épouser une belle femme. Il était lui-même assez beau et il voulait que sa femme soit également très belle, pour avoir des enfants très beaux. Mais jusque-là, il n'a encore rien dit à sa mère ; selon la coutume, en vigueur alors, c'est la mère qui propose à son fils de se marier et lui demande s'il a des préférences. Il lui montre la femme qu'il veut épouser et elle va demander sa main. Quand sa mère lui a dit, la première fois : «Ali, mon fils, il est temps de te marier et de fonder un foyer», il baisse les yeux et ne répond pas. La mère sourit. — Si tu gardes le silence, c'est que tu es d'accord ! Il lève aussitôt la tête et dit : — Je veux bien me marier, mère ! La mère, toujours souriante, lui répond : — J'en suis heureuse. Dis-moi s'il y a une jeune femme qui te plaît… — Je n'en vois aucune… — Alors laisse-moi le choix de te dénicher une fille qui te convient ! — Oui, mais j'exige qu'elle soit belle ! La mère sourit : — Ne t'inquiète pas mon fils, je te chercherai la plus belle fille du village ! La mère cherche et après avoir comparé les filles les unes aux autres, elle en retient une. Celle qui lui paraît être la plus belle. C'est donc en souriant qu'elle lui annonce ce qu'il cherche. — Es-tu sûr, demande-t-il, que cette fille soit vraiment belle ? — Elle est belle, dit la mère, très belle même... Elle a une belle peau blanche, de longs cheveux blonds, de grands yeux bleus ! L'œil a honte de la regarder, tellement elle est resplendissante ! — Je veux la voir ! — C'est ton droit, dit la mère. Elle arrange une entrevue et le fils voit celle qu'il devra épouser. Une fois rentré à la maison, elle lui dit. — Alors, mon fils, qu'en dis-tu ? — Elle est en effet belle, lâche-t-il, en faisant la moue. La mère qui a vu le geste de son fils, s'écrie : — Quoi, c'est tout ce que tu trouves à dire ? — Elle est belle, dit-il, en refaisant le même geste. — Tu ne la trouves pas assez belle pour toi ? Tu l'as bien regardée ? Sa peau blanche et douce comme le satin, ses cheveux blonds comme le blé et ses yeux comme la couleur de ciel sans nuage ? Il fait un geste de désespoir. — Je te l'ai dit, mère, elle est belle mais pas assez pour moi ! — Pas assez pour toi ?! — Oui, il y a certainement plus belle qu'elle ! — Et où veux-tu que je trouve une fille plus belle ? — Cherche, cherche ! (à suivre...)