Rencontres n Barack Obama reçoit ce mercredi le dirigeant palestinien, Mahmoud Abbas, alors que vers la fin du mois, c'est avec Netanyahu qu'il s'entretiendra. Agenda chargé pour le patron de la Maison-Blanche avec pour objectif de relancer les négociations de paix indirectes israélo-palestiniennes, notamment après l'arraisonnement sanglant par Israël de la flottille pour Gaza. Aujourd'hui, le Président américain, Barack Obama, reçoit le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas. Cette visite du président palestinien devait faire suite à celle du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, annulée après le raid naval israélien contre la «Flottille de la liberté» qui a fait plusieurs morts parmi les humanitaires. La situation humanitaire à Gaza devrait être à l'ordre du jour de la rencontre, selon un haut responsable américain. M. Abbas avait annoncé la semaine dernière qu'il demanderait à Barack Obama «des décisions courageuses pour changer la face» du Proche-Orient. Sans aller jusqu'à condamner l'assaut, le Président Obama a affirmé que «le statu quo est intenable» au Proche-Orient. MM. Obama et Abbas, qui vont se revoir pour la première fois depuis septembre 2009, «vont passer en revue les progrès des négociations de proximité et discuter des efforts communs pour parvenir à une paix au Proche-Orient», a expliqué ce responsable sous le couvert de l'anonymat, le but étant de parvenir à obtenir des deux parties qu'elles parlent sans intermédiaire. Mais il s'agira aussi d'«examiner les idées pour une stratégie à long terme qui fasse progresser la cause d'une meilleure existence pour les gens de Gaza», territoire subissant un blocus israélien, même pour les produits de première nécessité. Concernant la rencontre avec le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, celle-ci interviendra d'ici à la fin du mois, a indiqué ce mercredi un haut responsable israélien. «La date de cette rencontre n'est pas encore arrêtée. Initialement, elle aurait dû se tenir au début du mois et a, in extremis, été reportée», a-t-il ajouté. A l'issue de ces deux rencontres, Obama va-t-il parvenir à ramener les deux parties à la table de négociations directes au moment où les négociations indirectes trébuchent, surtout que la position d'Israël concernant la commission d'enquête internationale n'est pas du goût des Palestiniens, ni de la communauté internationale ? Netanyahu refuse que l'enquête soit menée par une commission internationale et devait convoquer ce mercredi matin les sept ministres de son cabinet restreint pour discuter d'une commission réduite à l'aspect juridique du raid.