Résumé de la 16e partie n Fatima donne quelques jours de répit à Omar, puis elle reparle de mariage. Le jeune homme continue à lui opposer un refus. Elle dort mal et ne mange plus rien. Elle passe des heures entières à méditer. Ses filles finissent par s'inquiéter. — tu es malade ? — non, dit-elle. — alors, pourquoi cette léthargie ? Elle éclate en larmes. — je souffre, dit-elle. Amina et nadia se regardent. — c'est encore Omar ! Elle soupire. — oui, je voudrais tant le voir marié ! A chaque fois que je lui en parle, il refuse de m'écouter ! C'est à croire que le mariage le rebute ! — je ne pense pas que ce soit le mariage qui le rebute ! — alors, c'est quoi ? — il ne veut pas épouser les filles que tu lui proposes ! D'habitude, c'est le genre de réplique qui fâche Fatima mais cette fois-ci elle ne s'emporte pas. Elle a même l'air très calme. — je sais, il veut toujours Fouzia ! — et toi, tu continues à la lui refuser ! Fatima soupire de nouveau. — vous connaissez mes motivations… Amina se fait ironique. — oui... elle n'est pas de son niveau ! Nadia renchérit. —tu voudrais qu'il épouse une intellectuelle, comme ça tu pourras en parler avec fierté à la famille et tes amies ! — oui, dit Fatima, c'est mon souhait ! — mais tu lui brises la vie ! — je ne veux que son bien ! —Alors, laisse-le épouser la fille qu'il aime ! Fatima ne dit plus rien. Elle va réfléchir encore quelques jours, puis elle prend une décision. Le lendemain, au petit-déjeuner, elle s'assoit à ses côtés. — Omar, lui dit-elle, en le fixant dans les yeux, tu veux toujours épouser Fouzia ? Il la regarde, surpris. Pour une fois, elle n'ajoute pas le qualificatif «vaurienne», en prononçant le nom de sa cousine. — oui ! dit-il. Elle soupire. — Eh bien, dit-elle, puisque tu lui es attaché à ce point tu peux l'épouser si tu veux… Après tout, c'est ma cousine ! Omar a failli avaler sa tartine de travers. (à suivre...)