Résumé de la 3e partie n Omar suscite l'étonnement de sa mère et de ses sœurs quand il dit que sa cousine Fouzia lui plaît et qu'il voudrait qu'elles aillent demander sa main. Fatima reprend son air songeur. — comment se fait-il qu'il ait pensé à elle ? Voilà longtemps qu'il ne l'a pas vue… Elle réfléchit encore et s'écrie. — Mais oui, il y a un mois, il m'a dit l'avoir rencontrée avec sa mère. — Ça a dû être le coup de foudre ! — Je suis très gênée, dit Fatima. J'avoue que j'avais d'autres ambitions pour lui… Cette fille, que la cousine Malika m'a montrée, lui aurait convenu ! Belle, instruite… vous vous imaginez : elle est professeur de maths dans un lycée ! — Fouzia, elle, n'a pas de niveau… Je crois qu'elle a fait un stage de couture ou de coiffure ! — elle n'est pas de son niveau, dit Fatima ; ça, il faut qu'il le comprenne. Fouzia... Ah ! mon Dieu ! Farida s'écrie. — il faut bien lui faire comprendre qu'elle n'est pas de son niveau ! Amina, elle, n'est pas d'accord. — c'est un argument qui risque de ne pas le convaincre… — alors que proposes-tu de faire ? dit sa sœur. — il faut plutôt lui montrer d'autres filles… plus instruites. Elle regarde sa mère. — Peut-on le mettre en contact avec cette fille que Malika t'a montrée ? Fatima est indécise. — je ne sais pas… — et s'il allait la voir ? Fatima fait un geste de la main pour marquer son incertitude. — je lui ai proposé d'aller la voir, mais il m'a parlé de Fouzia… Amina hoche la tête. — c'est vrai, c'est comme s'il ne démordait pas ! — mais il n'a pas dit qu'il ne voulait pas voir d'autres filles ! Farida revient à sa première idée. — il faut lui dire que sa profession exige une femme instruite ! Amina secoue la tête. — il n'acceptera pas ce motif ! — moi, je te dis qu'il l'acceptera… Lui, le cadre brillant, va-t-il emmener dans les réceptions, une fille aussi ignorante que Fouzia ? — il est épris d'elle ! — ce n'est pas sérieux ! — ça, c'est toi qui le dis ! Fatima intervient. — assez, nous parlons dans le vide ! — maman a raison, dit Farida, Omar n'en fera qu'à sa tête. — il faut trouver un moyen de le faire renoncer à Fouzia, dit Fatima. A suivre K. Yerbi