Les plantes étaient également à l'honneur dans les anciens textes religieux hindous, comme le Rig Veda qui datent du IIe millénaire avant J.-C. la Grèce antique a hérité de la science babylonienne et égyptienne, avec les conquêtes d'Alexandre le Grand au IVe siècle avant J.-C, elle sera mise en rapport avec les textes de l'Extrême-Orient. Des médecins vont rédiger des traités qui feront date dans l'histoire de la phytothérapie. L'un des plus anciens auteur est Hippocrate (Ve siècle avant J.-C.). L'œuvre qui lui est attribuée comprend une soixantaine de traités mais en fait beaucoup sont les œuvres d'autres auteurs. Dans cette collection, on trouve des considérations sur les narcotiques, les laxatifs et les vomitifs, tous issus de plantes. Un autre savant grec, Théophraste, (370-285 avant J.-C., est l'auteur d'un ouvrage en neuf traités, le Périphiton historia ou Histoire des plantes où il propose sa célèbre classification des plantes, et les six traités du Périphiton aithion ou les causes des plantes où il décrit les maladies. Théophraste est également célèbre pour avoir créé son propre jardin botanique où il étudiait les plantes. Un autre Grec, Dioscoride, améliorera, au Ier siècle de l'ère chrétienne, les classifications d'Hippocrate et de Théophraste. Ses traités recensent plus de cinq cents médicaments à base de plantes, de minéraux ou d'animaux. Ils ont été traduits en arabe, puis en latin, au XVe siècle sous le titre de De materia medica. Les musulmans vont récupérer le patrimoine antique, le traduire en arabe et le développer. Ibn Sina, Al-Razi, Ibn al-Baytar et d'autres vont intégrer les plantes dans la panoplie des remèdes.