Résumé de la 94e partie n L'assassinat par Capone d'un avocat, dresse l'opinion publique contre lui. Le gangster doit se cacher, puis, comme toujours, il triomphe… Cependant, Capone est décidé à faire la paix. Il commence par entrer en contact avec son principal ennemi, Hymie, l'ancien associé de O'Banion, qui a juré de venger la mort de ce dernier. — Je t'offre la paix, lui fait-il dire, il y a assez de place pour tout le monde, il y a des affaires pour tous ! Et pour montrer sa bonne volonté, il lui propose une affaire juteuse. La réponse de Hymie est sans appel : — Je ferai la paix avec lui quand je l'aurai mis sous terre ! Le lendemain, Hymie est retrouvé mort, criblé de balles. On soupçonne Al de l'avoir exécuté, mais une fois de plus, il n'y a aucune preuve contre lui. Les journaux commentent abondamment le meurtre et montrent Al Capone du doigt : «c'est lui qui fait régner le désordre. Il a suffi qu'il revienne pour que les exécutions reprennent !» — Erreur, répond Al Capone, je suis un homme de paix ! Je ne demande qu'à travailler et à aider mon prochain ! Et une fois encore, il rappelle ses largesses, ses interventions en faveur de la communauté italienne... — Je fais travailler des centaines de jeunes gens, je génère des richesses dont profite la ville, je demande qu'on m'accorde en retour un peu de considération ! Les critiques devenant trop fortes, il décide de montrer aux autorités et à l'opinion publique sa bonne volonté. Il organise une conférence de la paix à laquelle il convie les principaux gangsters de la ville et les journalistes. — Je vous réunis, lance-t-il à ses collègues, pour vous appeler à un arrêt des hostilités entre nous. Nos concitoyens ne supportent plus la violence, il faut impérativement y mettre fin pour arrêter la polémique engagée contre nous. Il y a assez d'occasions d'affaires pour que nous continuions à nous entre-tuer ! Me concernant, je ne veux pas finir avec une balle dans la tête ! Le discours est fortement applaudi, tous les gangsters disent partager l'avis de Capone. Pour finir, celui-ci déclare l'amnistie générale. — Plus question de venger des crimes antérieurs, on efface le passé et on recommence tout, sur de nouvelles bases, dans le respect et la coopération ! La presse doit, cette fois-ci, reconnaître que Capone appelle vraiment à la paix et à la cessation des violences. Le prestige de l'homme, naguère accusé de favoriser le désordre, se trouve, une fois de plus, grandi. Ses appels à la paix semblent avoir été entendus puisque pendant deux mois, on n'assiste à aucune exécution. Les gangsters ont-ils humanisé leurs méthodes ? En janvier 1927, alors que l'on croyait la guerre des gangs finie, on découvre, dans une rue de Chicago, le cadavre criblé de balles de Théodore Anton, surnommé Tony le Grec, un ami de Capone. Ce meurtre, commis par une bande rivale, plonge de nouveau la ville dans l'insécurité. C'est le retour des mauvais jours ! (à suivre...)