Le Festival international de Carthage se déroulera du 8 juillet au 19 août. La soirée d'inauguration sera marquée par la projection, en avant-première, du film Les palmiers blessés, une coproduction algéro-tunisienne. Le film, réalisé par le Tunisien Abdellatif Ben Ammar, raconte l'histoire de Chama. Un jour, un manuscrit tombe entre ses mains, celui d'un vieil homme, dans lequel sont racontés les massacres de Bizerte en 1961 – les victimes de cette confrontation entre la population tunisienne et l'armée coloniale française sont estimées à 5 000, parmi eux le père de Chama. Commence alors une quête de la vérité pour cette dernière, qui trouve soutien, réconfort et appui auprès d'un couple d'Algériens, Nabila (une amie) et le musicien désabusé Noureddine, ainsi qu'auprès de Khalil, un vétérinaire solitaire. Avec ce long métrage, le réalisateur signe sa deuxième expérience cinématographique avec la partie algérienne, et ce, après Aziza, un film réalisé en 1980. L'Algérie a financé à hauteur de 20% Les palmiers blessés. Elle participe au film avec un assistant caméra dans l'équipe technique. Le compositeur Farid Aouameur a signé la musique du film. Quant au casting, la fraîche et pétillante Rym Takoucht (Mascarades, Vivantes) campe le rôle de Nabila, Hassan Kachach (Ben Boulaïd) celui de Noureddine et Aïda Kechoud fait également partie du casting. A noter que l'avant-première en Algérie est prévue pour la rentrée. La 46e édition du Festival international de Carthage verra la participation, outre des vedettes de la chanson arabe qui viendront notamment du Liban, d'Irak, d'Egypte, de Syrie, du Maroc et d'Algérie, des stars de la chanson occidentale, comme l'Italien Eros Ramazzoti, la Française Hélène Ségara et l'Américain Seal. Trois soirées de musique africaine avec le Guinéen Mory Kanté, le Sud-Africain Johnny Clegg et le Sénégalais Ismaelô, sont également programmées.