Résumé de la 39e partie n Même si l'énigme confiée au chaouch par le roi est très difficile à déchiffrer, Aïcha parvient à le faire. Une fois de plus, elle va sauver son père. Dès le lendemain, le chaouch se rend au palais. Il n'a plus peur désormais, puisqu'il a la réponse. Et cette fois-ci, il n'aura pas à craindre une nouvelle énigme, puisque le roi a promis que ce serait la dernière. Il se fait conduire auprès du roi. Celui-ci sourit en le voyant rayonnant. — Je crois que tu as trouvé la réponse. — C'est ma fille, majesté… — C'est vrai, j'ai oublié que c'est ta fille qui trouve toutes les réponses à mes énigmes. Alors, dis-moi ce qu'elle t'a dit ! Le chaouch s'incline respectueusement. — Monseigneur, elle m'a appris que les objets à trouver sont des fruits… — Très bien, et quels sont ces fruits ? — Sire, il s'agit de la noix qui a l'écorce indigeste mais le fruit délicieux, de la datte dont on mange l'extérieur mais dont on rejette l'intérieur, c'est-à-dire le noyau et de la figue dont on mange aussi bien la peau que le fruit ! Le roi sourit. — Tu confirmes que c'est ta fille qui a trouvé les réponses à mes énigmes ? — Oui, majesté ! — Eh bien, ta fille vient de prouver que c'est une fille intelligente, la plus intelligente du royaume même, puisqu'elle est la seule à trouver la réponse à mes énigmes. Le chaouch est heureux d'entendre le roi parler ainsi. — Majesté, elle est à votre service ! Le roi hoche la tête. — Ta fille me plaît, et j'ai décidé de l'épouser ! Le chaouch manque de tomber à la renverse. — Votre Majesté, balbutie-t-il. — Quoi ? dit le roi. — Majesté, c'est impossible… Le roi fronce les sourcils : — Ma demande te rebute ? Il est prêt à se mettre en colère, à punir l'insolent chaouch, mais celui-ci se confond aussitôt en excuses. — Ce n'est pas cela Majesté... C'est pour moi et ma fille un grand honneur... — Et alors ? — Ma fille n'est pas digne de vous, elle est très laide… — Qu'importe, seule l'intelligence compte... — Et moi, je ne suis pas digne de vous avoir pour gendre ! Moi, un pauvre chaouch, gagnant ma vie dans les marchés... Le visage du roi se décrispe et un sourire l'illumine. — Je connais ta condition et celle de ta fille, mais qu'importe, je veux avoir à mes côtés, pour régner, une telle femme. Elle sera certainement plus compétente que le plus compétent des vizirs ! (à suivre ...)