Résumé de la 104e partie n Les autorités américaines infiltrent l'organisation d'Al Capone. Un agent, Malone, alias De Angelo, se fait remarquer par les hommes du gangster. Peu après, il rencontre des proches d'Al Capone, puis c'est Al Capone, lui-même, qui l'invite à dîner. De Angelo s'y rend mais il est très énervé parce qu'il sait que Capone invite les traîtres à déjeuner avec lui puis les tue à coup de batte de base-ball. Mais Capone ne fait rien de cela : en fait, l'identité qu'on a construite à Malone est si parfaite que le gangster n'y a vu que du feu. — j'ai appris que tu es un as du jeu ! — Oui, dit De Angelo. — Que dirais-tu si je te nommais croupier au sein de l'une de nos maisons ? — Avec plaisir, répond l'homme soulagé. La première manche est gagnée, se dit-il. Quelques mois après, c'est au tour de la deuxième taupe, Graziono, de faire son entrée dans la bande. Graziono est chargé par Al Capone de surveiller les livraisons de bières à ses brasseries. Peu avant Noël, Al Capone découvre que Wilson travaille pour le gouvernement et projette de le faire assassiner. Les deux agents l'alertent juste à temps, ce qui lui permet de se mettre sur ses gardes. Irey veut l'éloigner, mais Wilson refuse : il continuera à traquer Al Capone jusqu'au bout. Cependant De Angelo et Graziono enquêtent sur les activités d'Al Capone, en interrogeant ses proches. C'est ainsi, qu'au cours d'une conversation avec un employé, Graziono entend celui-ci déclarer : — il n'y a rien de plus bête que le fisc ! — Et pourquoi donc ? demande Graziono, intéressé. — Parce qu'il y a depuis cinq ans des preuves contre Al, mais ils s'en sont pas aperçus ! Et l'homme explique que lors de la saisie de documents au Hawthorne Hôtel, il y a un livre où sont consignées les opérations financières d'une entreprise de Al. Graziono transmet l'information à Irey. Le livre de comptes existe, en effet, mais on ignore l'identité des comptables qui ont fait les entrées pour un complément d'information. L'écriture ne correspondant à aucune de celle des hommes d'Al Capone, on a conclu que celui-ci a dû les liquider. Dans une autre conversation, avec le même employé, Graziono revient sur le livre de comptes. — On a liquidé les comptables, n'est-ce pas ? — Non, dit l'employé que la question n'étonne pas, on ne les a pas liquidés ! — Al a pris là un risque énorme ! — Non, il s'agit de deux drogués qui se sont empressés de quitter la ville après la saisie. Al n'a pas jugé utile de les faire rechercher... De toute façon, ils savent à quoi ils s'exposent s'ils parlent... Graziono brûle de demander à l'employé le nom des deux comptables, mais cette question aurait mis la puce à l'oreille de l'homme. C'est alors que l'employé, sans doute content de montrer au «nouveau» qu'il est au courant de tout ce qui se passe dans l'entreprise, lâche le nom des comptables : Leslie Shumway et Fred Weiss. (à suivre...)