Investissement n La 34e adjudication, organisée par l'Agence nationale du patrimoine minier, a donné une liste de 18 investisseurs pour autant de sites miniers. «Sur 51 sites proposés, on en a octroyé 18, pour un montant de 133 920 000 DA», a déclaré, hier, Abdelkader Benyoub, président de conseil d'administration de l'Agence nationale du patrimoine minier (Anpm), à l'issue de l'opération d'ouverture des plis de la 34e adjudication, tenue au siège de ministère de l'Energie et des Mines au Val d'Hydra à Alger. Il s'agit, entre autres, des sites de Aïn Fekirine (Médéa) pour le Tuf, Oum Lassel 7, 8, 9 (Tindouf) pour le calcaire, Béni Issad (Relizane) pour le marbre, Bhiret Larneb 1 (Tébessa), Touidjine 1, Blidet Amor (Ouargla) pour le sable, et Aouinet (Batna), Guedila 1 (Biskra) pour l'argile. M. Benyoub a indiqué que son agence a octroyé 1 166 titres miniers depuis le lancement des appels d'offres par adjudications par l'Anpm en l'an 2000. Quant au montant généré jusque-là par ces opérations, il est, précise-t-il, de l'ordre de 9 milliards et 900 millions de dinars. Selon le conférencier, la dernière adjudication a enregistré un peu de recul par rapport à celle de l'année dernière, compte tenu de la situation dans laquelle se trouvent les opérateurs économiques qui attendent, estime-t-il, le démarrage des différents programmes, prévus dans le prochain quinquennat. «Lorsque les programmes seront bien précis, les opérateurs auront une idée bien claire sur la valeur de l'investissement», explique-t-il. Interrogé, par ailleurs, sur le nombre de sites qui ont été l'objet de retrait de l'autorisation d'exploitation et d'exploration, l'intervenant a avancé le chiffre de 200 sites miniers dont on a reproché à certains la spéculation sur le patrimoine minier, en rappelant que son autorité ne badine pas avec la rigueur lorsqu'il s'agit de préserver les deniers publics. «L'article 183 du code pénal est clair là-dessus». Autrement dit, les opérateurs ne doivent, en aucun cas, procéder à la vente de sites, mais uniquement à la concession des droits d'exploitation prévus par la loi. Il a rappelé également que la durée d'exploitation prévue dans le cahier des charges est de dix années renouvelables. S'agissant des sites qui n'ont pas été choisis lors de cette adjudication, le président du conseil d'administration de l'Anpm a promis de les exposer lors de la 35e adjudication.