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Musique arabo-andalouse
Quand l'interprétation fait défaut
Publié dans Info Soir le 01 - 08 - 2010

Constat n Une meilleure interprétation passe, d'abord, par un enseignement efficace de la poésie que comprend cette musique.
Le constat fait aujourd'hui quant à la pratique de la musique arabo-andalouse est le suivant : il y a, selon des professionnels, à l'instar de Nacereddine Baghdadi, spécialiste en musique et directeur des archives de la Radio nationale, un véritable problème au niveau de l'interprétation de ce style musical, ce qui, selon lui, en déforme l'esthétique.
Ce problème, qui persiste en dépit de l'existence et du foisonnement de potentialités vocales, réside – souvent – dans le peu ou le manque de connaissances en la matière de la part des interprètes.
Nacereddine Baghdadi estime qu'un interprète versé dans ce patrimoine musical devrait avoir une profonde connaissance en la matière. «Outre une belle voix, l'interprète, qu'il soit garçon ou fille, doit avoir étudié au préalable la poésie», la comprendre, en assimiler les moindres rythmes et sonorités, et saisir également le sens de la poésie.
«Il doit comprendre les mots et leur symbolisme afin d'en exprimer au mieux le véritable sens lors de son interprétation, tout en suivant un rythme et une ligne mélodique qui reflètent la thématique des vers», souligne-t-il. Cela revient à dire que l'interprète doit en avoir une maîtrise parfaite. Et s'il y a une liberté dans la façon d'aborder ce genre musical, qu'il soit hawzi, chaâbi ou aâroubi, et d'interpréter chacun suivant une sensibilité individuelle, il n'en demeure pas moins qu'il faut respecter aussi bien la mélodique que la rythmique pour en préserver l'esthétique, voire la poétique. Et cela ne peut se faire que si l'interprète possède ou jouit d'une profonde connaissance de la poésie qui alimente les textes de la musique arabo-andalouse. D'où le rôle des conservateurs et des associations, dont l'apport est considérable et fondamental pour la préservation de ce patrimoine. Et cela ne peut se faire que par le biais de l'enseignement : les maîtres et les professeurs doivent veiller à la bonne prononciation, au respect de la mesure ou encore à une interprétation vocale propre et correcte, sans toutefois enclaver ce style musical dans un modèle figé, la réduisant ainsi à une pratique anachronique. En effet, la musique arabo-andalouse, inscrite dans un contexte aussi bien social qu'historique, se révèle évolutive et féconde et doit, par conséquent, s'inscrire dans un esprit dit «créatif et imaginatif».
C'est ainsi que Nacereddine Baghdadi plaide pour une meilleure connaissance de notre patrimoine – et de la poésie qu'il comporte – pour une préservation efficace, pour l'apprentissage de la musique et de ses règles dans les écoles dès les premiers paliers scolaires.


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